"Quant
un gouvernement viole systematiquement les droits
humains de ses citoyens,
l'insurrection devienne pour les citoyens la
possibilité pour recuperer ses droits confisqués
M. Manene Juan”
MADESTA INTERNATIONAL
Communique à tous les équato-guinéens qui
les souhaitent, la existence de plusieurs
postes du travail multidisciplinaire dans
son Agence de Malabo GUINEE EQUATORIALE
Tous les
équato-guinéens intéressés peuvent envoyer
leurs CV pour postuler ces postes à
l'adresse suivante:
email:
madesta@guineequatoriale-info.net
XVIII ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE M. MOTU MAMIAGA PEDRO, "UN MARTIR DE LA TRANSITION GUINEENNE"
22.08.1993- 22.08.2011
Le cas de
l'ex-lieutenant Pedro Motú Mamiaga Oyana,
qui a participé au renversement et à
l'enlèvement du dictateur Macías, avait déjà
été signalé à l'attention de la Commission
des droits de l'homme puisque l'Expert de la
Commission, M. Fernando Volio Jiménez, dans
son rapport de janvier 1992 (E/CN.4/1992/51,
par. 70), indiquait qu'il l'avait rencontré
à la prison de Malabo, où il était incarcéré
dans des conditions inhumaines.
L'auteur précisait que Pedro Motú faisait
l'objet de persécutions politiques depuis
1979 et qu'il avait dû se résoudre à quitter
l'armée. Il avait ensuite été assigné à
résidence et arrêté à 16 reprises. Arrêté le
2 décembre 1990 à Ebebiyin et transféré
d'abord à Bata puis à la prison de Malabo, on l'avait accusé -
sans qu'on l'ait jugé pour le moindre délit - d'encourager le
pluralisme politique et d'avoir porté outrage au Président de la
République.
Il
était au secret, confiné dans une cellule de
1 m sur 1 m 50. Il n'avait le droit d'en
sortir qu'une fois par semaine pour se
laver, et il devait faire ses besoins dans
sa cellule. Grâce à l'intervention de
l'Expert de la Commission, Motú avait été
remis en liberté le 7 janvier 1992 et, bien
que n'ayant été ni jugé ni condamné, la loi
d'amnistie pour délit politique (loi No
2/92) lui avait été appliquée.
Dans une lettre datée du
7 février, l'avocat Me Fabián-Nsue
Nguema Obono s'est adressé au ministre
de la Sécurité nationale de la Guinée
équatoriale, le général Nicolas Obama
Nchama, afin d'obtenir la libération de
son client M. Agustin Esono Nsogo,
directeur de collège et neveu de
Pedro Motu Mamiaga,
ex-officier de l'armée, mort en prison
en 1993.
Agustín Esono
Nsogo Nzang
Prisonnier
politique
détenu à Black
Beach depuis 5
mois
Agustín Esono,
directeur du Collège privé
San Agustín, dans le
quartier d'Iyubu, non loin
de l'aéroport de Bata, a été
arrêté chez lui, dans cette
même ville, le 17 octobre
2012 , puis transféré à la
prison de Black Beach, à
Malabo. Dans les premiers
jours de sa détention, on a
beaucoup parlé de ses liens
présumés avec un coopérant
français et d'hypothétiques
relations avec Daniel
Lebègue, président de l'ONG
"Tranparency
international-France" (qui
est à l'origine de la
plainte sur les "Biens mal
acquis).
On a dit également que des
élèves de son collège
auraient eu des propos
hostiles au gouvernement en
présence de la belle-mère du
président Obiang... Mais, ce
ne sont là en fait que des
suputations, car on ignore
toujours ce qui est reproché
à Agustin Esono Nsogo, ce
qui justifie son maintien en
détention préventive, ainsi
que la date d'un éventuel
procès...
« Monsieur le
Ministre,
En ma qualité d'avocat, représentant
légal de M. Agustin ESONO NSOGO NZANG,
je m'adresse à Votre Excellence afin que
justice soit faite en ce qui concerne la
situation dans laquelle se trouve mon
client.
Comme avocat, j'ai
insisté devant le juge pour qu'il
remette M. Augustin en liberté devant
l'évidence puisque la police nationale a
renoncé à faire comparaître ces deux
citoyens, déjà rentrés à Bata et libérés
sans qu'aucune charge n'ait été retenue
contre eux et que l'affaire est
considérée comme close à leur sujet. Ce que je viens solliciter de vous
par cette lettre, c'est que mon client
Agustin ESONO NSOGO soit remis en
liberté, parce qu'il est insensé qu'il
soit le seul qui demeure dans cette
situation, compte tenu du manque
d'éléments à charge contre lui dans ce
dossier.
C'est l'application de la justice que je
demande".
On nous dit que Notre pays : Guinée
Equatoriale, est le troisième pays
producteur du pétrole de l’Afrique
subsaharienne, mais regardez vous-mêmes
comment nous sommes habillés. Nous
sommes extrêmement pauvres sans savoir
d’Où va l’argent de notre pétrole ?
Les enquêteurs de la
Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)
ont effectué une enquête fouillée. Ils sont en
possession de certains éléments contenus dans les
dispositions des témoins, des partenaires en
affaires du fils de l’ancien chef de l’Etat
Abdoulaye Wade, Le Quotidien nous livre quelques
secrets du dossier de l’enquête sur la traque des
biens mal acquis. C'est Elimanel Diop qui révèle, à
nos confrères, la nature des relations entre Wade
fils et Nguema. A en croire M. Diop, Karim Wade
entretenait des rapports réguliers avec Teodoro
Obiang Nguema, fils du président de la Guinée
Equatoriale poursuivi en France dans le cadre d’une
enquête sur des «Biens mal acquis». Selon Le
Quotidien, les deux hommes sont liés en affaires.
D'ailleurs, l’ancien ministre d’Etat sénégalais a
donné un paquet d’actions à son ami Teodoro Obiang
Nguema sur la société ADGE qui gère le terminal de
Malabo. Elimanel Diop précise que cette société a
été constituée par AHS International Limited, et le
fils du président équato-guinéen n’a déboursé aucun
sou pour la constitution de la société et n’exerce
aucun acte de gestion. N’empêche qu'il reçoit
régulièrement des rentes versées par ADGE. Cela
explique la facilité avec laquelle ADGE a obtenu la
concession pour la gestion du Port de Malabo.
Vingt-huit pays et plus de 600 participants se sont
déjà enregistrés pour participer au Cinquième
congrès africain du Pétrole et Exposition (CAPE V)
qui se tiendra à Libreville du 26 au 28 mars
prochain, indique un communiqué officiel dont
l'Agence Xinhua a obtenu une copie ce lundi.
Cette cinquième édition du CAPE, co-organisée par
l'Association des Producteurs de Pétrole africains (APPA),
le ministère gabonais du Pétrole, de l'Energie et
des Ressources Hydaulique et le Consultant AME Trade
Ltd, se déroulera autour du thème " Perspectives
pour les hydrocarbures en Afrique: Equilibre entre
production et développement durable".Selon le
communiqué, la cérémonie d'ouverture sera présidée
par Ali Bongo Ondimba, président de la République du
Gabon, qui participera également à la visite des
stands à la Exposition commerciale de l'industrie du
pétrole et du gaz.
Le Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE)
est un salon triennal organisé par l'APPA en marge
de son conseil des ministres. Cette organisation
compte 16 états-membres qui réunissent près de 98%
de la production et des réserves d'hydrocarbures de
l'Afrique.
Défenseur de nombreuses
personnalités telles que Manuel Noriega, Jérome
Kerviel, Yvan Colonna, Loïk Le Floch-Prigent,
Jean-Marie Messier, Jacques Crozemarie, Bertrand
Cantat, Dominique de Villepin, Françoise Bettencourt,
et bien d'autres encore, le célèbre avocat
pénaliste, Me Olivier Metzner, est décédé, ce
dimanche, dans des circonstances qui demeurent
encore mystérieuses. Un havane à la bouche, regard
perçant derrière ses lunettes en demi-lunes, Me
Metzner, 63 ans, était devenu une des plus célèbres
voix du barreau de Paris. En septembre 2012, il est
devenu l'avocat de la Guinée équatoriale dans le
conflit qui oppose ce pays à la justice française.
Me Metzner était par ailleurs l'associé de Me
Emmanuel Marsigny qui, pour sa part, est l'avocat de
Teodoro Nguema Obiang Mangue dans le dossier dit
"des biens mal acquis".
Ce vendredi 15 mars, Karim Wade, fils
de l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, a
été convoqué par le procureur spécial Alioune Ndao.
Ce dernier doit le mettre en demeure de justifier,
dans le délai d'un mois, l'origine de son
patrimoine. Faute de quoi le délit d'enrichissement
illicite sera constitué, ouvrant la voie à une
véritable instruction.
Accompagné par ses avocats, Karim Wade s'est rendu à
la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI)
pour prendre connaissance des pièces du dossier. Ils
se sont retrouvés face à la montagne de documents
accumulés par les enquêteurs.
L'ancien ministre de la Coopération internationale,
des Transports aériens, des Infrastructures et de
l'Énergie (de 2009 à 2012) est accusé d'avoir acquis
un patrimoine colossal, difficilement justifiable
par ses seuls revenus officiels. Parmi ces biens,
des sociétés d’assistance d’avions au Sénégal, au
Niger, en Jordanie et au Ghana ; la Banque marocaine
du Commerce extérieur (BMCE) ; des Sociétés civiles
immobilières ; mais aussi l'aéroport de Malabo
"qu'il aurait racheté" à l'Etat équato-guinéen...,
le tout estimé à 694 milliards de francs CFA, soit
environ 1 milliard d'euros. Le fils de l'ex-président Abdoulaye Wade est
entendu dans le cadre de l’enquête sur les biens mal
acquis.
Lundi dernier, un groupe de
personnalités publiques et d'organisations civiles
ont publié une lettre ouverte à la Communauté des
Pays de langue portugaise (CPLP), lui demandant de
refuser l'adhésion de la Guinée équatoriale, étant
donné le manque de « respect des conditions requises
» dans les statuts de l'Organisation qui soulignent
entre autres la primauté de la démocratie et des
droits de l'homme.
Les signataires ne se contentent pas de demander
qu'on refuse à la Guinée équatoriale une adhésion de
plein droit, mais ils demandent même aux
gouvernements de la CPLP de "reconsidérer le statut
d'observateur" qui lui a déjà été attribué.
A l'heure où la Guinée équatoriale
tente de séduire les entrepreneurs étrangers du
monde entier et tandis que l'Espagne, aux prises
avec la récession économique, cherche à se
rapprocher de son ancienne colonie, le quotidien "El
Pais" rapporte aujourd'hui la triste mésaventure
d'un homme d'affaires espagnol qui a été retenu
contre son gré en Guinée équatoriale et qui a dû
trouver refuge pendant deux mois dans l'ambassade de
son pays, à Malabo, afin d'échapper une éventuelle
arrestation...« Roberto Cubria, homme d'affaires de
Valence, âgé de 45 ans, a passé 59 jours réfugié
dans l'ambassade d'Espagne à Malabo. Il dormait sur
un canapé dans la bibliothèque et se lavait sous la
douche de la piscine. Il n'allait jamais seul dans
la rue, de peur d'être arrêté. Ou pire. Il qualifie
d' "exceptionnel" le traitement que le personnel de
l'Ambassade lui a offert en Guinée Équatoriale, mais
il avoue "avoir honte" de ce que son pays a été
incapable d'éviter l' "extorsion" dont, selon ses
propres termes, il a été victime. Genoveva Andeme Obiang est une femme
influente. Elle dispose d'un passeport diplomatique
et d'une escorte de police. Elle est directrice
adjointe de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC).
En 2011,elle a acheté une maison dans le Maryland
(États-Unis) pour 600.000 dollars. Mais par-dessus
tout, elle est la fille du dictateur du pays,
Teodoro Obiang. »
Un devoir de mémoire
Dans son introduction, l'auteur présente son travail
comme s'il découlait d'un "devoir de mémoire" :
« On connaît l'adage "les peuples ont mauvaise
mémoire". Cela est probablement le cas davantage
dans des pays à population majoritairement jeune,
comme c'est le cas de la Guinée équatoriale.
S'ajoute peut-être aussi la médiocrité du système
scolaire, qui néglige les rappels historiques, au
profit de la glorification du despote en place...
Une situation pas très différente de celle qui
prévalait en 1972 - 4 ans après l'Indépendance et 3
ans après l'accaparement du pouvoir absolu par
Macias Nguema. C'est dans ce contexte que l'Unesco
me confia la tâche d'aider le gouvernement à créer
un Centro de desarrollo de la Educacion (Institut
pédagogique) pour préparer les enseignants du
secondaire. Un projet qui n'a jamais vraiment
démarré... La méfiance du premier dictateur de tout
ce qui a un caractère intellectuel a fait qu'en 1974
l'auteur de ces lignes a été déclaré "persona non
grata"... Le présent livre rassemble les analyses
produites depuis lors... »
Ils ont
accédé au pouvoir par un coup de force. Mais ils ont
selon toute vraisemblance oublié l'adage selon
lequel «qui tue par le glaive périra par le glaive».
Que ce soit Bozizé (Centrafrique), Idriss Deby
(Tchad), Sassou Nguesso (Congo) ou Obiang Nguema
(Guinée équatoriale), la hantise est quasiment la
même: le déclin par un putsch. A preuve, leur règne
est régulièrement émaillé de tentatives réelles ou
supposées de renversement par les armes.
Croyez-moi, ce film vaut le détour. Vous ne
regretterez pas de délaisser l’espace d’un instant
l’échiquier malien pour consacrer une heure de votre
soirée de ce mercredi au documentaire de Magali
Serre et Mikaël Lefrançois, diffusé à 23H10 sur
France 3 et intitulé « Bien mal acquis profite
toujours, Enquête sur un pillage d’Etats ». Ce
voyage au royaume de l’obscénité dorée sur tranche
explore les fameux « BMA », actifs immobiliers ou
pas acquis en terre de France par une poignée de
satrapes subsahariens enclins à puiser dans les
caisses du pays, ravalées au rang de cagnottes
personnelle, et cibles depuis 2007 de plaintes
citoyennes. Lesquelles, miracle, ont survécu à
toutes les avanies, à commencer par les manœuvres de
ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, se
sont employés à les étouffer dans l’œuf (de Fabergé
comme il se doit).
Novembre 2012.
Chaque année au sein du
mouvement Transparency
International, les exemples
de nos collègues victimes de
représailles en raison de
leur engagement contre la
corruption sont nombreux.
C’est aujourd’hui à notre
tour d’être, à travers notre
Président Daniel Lebègue,
les cibles de telles
représailles. Celles-ci sont
en lien direct avec les
avancées importantes de
l’instruction de l’affaire
des « Biens mal acquis »
dont nous sommes avec notre
partenaire Sherpa le
principal acteur.
En mars 2012, les
magistrats instructeurs en
charge de l’affaire ont en
effet délivré un mandat
d’arrêt international à
l’encontre de M. Teodoro
Nguema Obiang, fils du
Président de la Guinée
Equatoriale, qui avait
refusé de se rendre à leur
convocation. Entre septembre
2011 et juillet 2012, ils
ont successivement saisi
avenue Foch à Paris un
patrimoine considérable dont
ils soupçonnent qu’il a pu
être acquis par M. Obiang
avec de l’argent public
détourné : onze voitures de
sport de grande valeur
[1],
des biens mobiliers dont la
valeur totale avoisinerait
40 millions d’euros[2]
et
un hôtel particulier d’une
valeur estimée de 150
millions d’euros
[3]
A
deux pas de la place de l’Etoile, à Paris, un
drapeau flotte au vent comme un pied de nez à la
France. « Un bras d’honneur », tempête William
Bourdon, l’avocat de Transparency International,
l’ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption
des gouvernements à l'origine de la plainte qui a
abouti à l'ouverture d'une enquête en France sur les
"biens mal acquis" (BMA) en décembre 2010. Sur la
façade du 42, avenue Foch (Paris XVIe), le pavillon
bleu, blanc, vert et rouge de la Guinée équatoriale
a été récemment installé et fait penser à une
représentation officielle. Sauf que... l'immeuble en
question n'est pas reconnu comme local diplomatique
par la France. Un bras de fer entre Paris et la
Guinée équatoriale est bel et bien engagé. Seulement
voilà ! Les autorités de Guinée équatoriale
s'opposent à cette saisie. Pour elles, l'immeuble
est un local diplomatique et, à ce titre,
inviolable. D'où le drapeau national hissé sur la
façade. « C'est vrai, mon client a acheté cet
immeuble en 2004 à titre privé. Mais il l'a revendu
en octobre 2011 à l'Etat de Guinée équatoriale,
payant même un million d'euros de plus-value au fisc
français... », souligne Emmanuel Marsigny, l'avocat
de Teodorin Nguema. Le Quai d'Orsay n'est pas de cet
avis. Le 42, avenue Foch «
relève du droit commun et n'est pas couvert par
l'inviolabilité des ambassades, estime-t-on au
ministère des Affaires étrangères. La France ne
reconnaît comme locaux diplomatiques que l'ambassade
située au 29, boulevard de Courcelles (XVIIe). »
Pour les juges d'instruction, en charge de l'enquête
sur les BMA, le 42, avenue Foch fait figure de
"pied-à-terre" parisien de Teodorin Nguema.
Une
colonne de 40 mètres gaz a été révélée dans la
partie Est du complexe Fortuna, de même que du gaz a
été découvert sur le puits Fortuna-East-1 du bloc R
sur le complexe de Viscana Channel à une profondeur
totale de 3465 mètres et une profondeur d’eau de
1853 mètres.
Les réserves récupérables de la partie Est de
Fortuna représentent ainsi désormais 12 Gm3, soit
environ 71 millions de barils équivalent pétrole.
C’est la quatrième découverte pour Ophir Energy sur
ce bloc R. Ces découvertes « fournissent une base
d’actifs pour le développement GNL », s’est
félicitée la compagnie pétrolière.
Fondée en 2005, Ophir est une junior pétrolière
détenue notamment par le magnat de l'acier indien
Lakshmi Mittal et l'homme d'affaires sud-africain
Tokyo Sexwale. Focalisée sur le continent africain,
elle a acquis 17 contrats d'exploration dans huit
pays ou juridictions africaines, de la République
sahraouie à Madagascar en passant par le
Congo-Brazzaville, le Sénégal, la Guinée-Bissau ou
le Somaliland, le Gabon et la Guinée équatoriale.
Après un an et demi
d'enquête, le juge Roger Le Loire, chargé avec son
collègue René Grouman de l'affaire dite des biens
mal acquis, a lancé, jeudi 12 juillet, un mandat
d'arrêt contre Teodoro Nguema Obiang, dit Teodorin,
43 ans, fils du président de Guinée équatoriale.
Convoqué mercredi pour un interrogatoire de première
comparution à l'issue duquel il aurait été mis en
examen, M. Obiang junior ne s'est pas présenté au
bureau des doyens du pôle financier à Paris. Il
n'avait pas davantage honoré une première
convocation en mars. Aux termes du mandat d'arrêt
lancé contre lui, "TNO" peut être arrêté dans tout
l'espace judiciaire européen et extradé vers la
France.
Septembre 2011-
Avenue Foch - La police française embarque une Maserati de
Teodoro Nguema Obiang Mangue
Selon un
article de Ken Silverstein,
le Département d'Etat américain aurait déposé, le 11
juin dernier, une nouvelle plainte au civil contre
Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit "Teodorin", le
fils du président de la Guinée équatoriale, pendant
longtemps ministre de l'Agriculture et des Forêts
(1997-2012), et aujourd'hui 2e vice-président de la
République.
Selon cet article, pendant de nombreuses années, le
ministre des Forêts de Guinée équatoriale aurait
refusé d’accorder des permis d’exportation de bois
aux entreprises étrangères qui ne lui verseraient
pas de pot-de-vin, sous forme de chèques ou de
mallettes remplies de billets.
« Les compagnies qui s’exécutent peuvent abattre du
bois où ça leur chante, y compris dans des réserves
forestières nationales normalement protégées, selon
les lois du pays. Les entreprises refusant de
soudoyer le ministre seraient chassées et se
verraient confisquer leurs propriétés et leurs
équipements. »
Selon le gouvernement américain, les nombreux biens
que Teodorin possède aux Etats-unis — notamment un
somptueux domaine à Malibu, en Californie, et pour
plus d’un million de dollars d’objets ayant
appartenu à Michael Jackson, tel un « gant blanc
couvert de cristaux “Bad Tour” »— auraient été
achetés avec de l’argent sale blanchi sur le sol
américain.
Les tensions politiques
se sont accentuées tout au long de l’année et les
autorités ont continué de museler l’opposition,
harcelant, arrêtant et détenant pour de courtes
durées des militants politiques. Le nombre
d’arrestations a considérablement augmenté dans la
période qui a précédé le sommet de l’Union
africaine, en juin. En novembre, au moins 30
personnes qui, selon toute apparence, étaient
retenues à titre d’otages, ont été remises en
liberté après avoir jugées et acquittées par un
tribunal militaire. Elles étaient détenues au secret
depuis octobre 2010, sans inculpation ni jugement.
Cinq prisonniers d’opinion et 17 prisonniers
politiques ont été remis en liberté à la faveur
d’une grâce présidentielle. La liberté d’expression
et de réunion était toujours soumise à des
restrictions, et des journalistes ont été détenus
pendant de brèves périodes ou suspendus de leurs
fonctions. Les réformes constitutionnelles accordant
au président des pouvoirs plus étendus ont été
approuvées par référendum en novembre.
Ce matin, sur les ondes d’ « Europe 1
», dans l’émission de Dominique Souchier : « C’est
arrivé demain », Thomas Hofnung, journaliste
français à « Libération », a présenté son dernier
livre : « Le scandale des biens mal acquis : Enquête
sur les milliards volés de la Françafrique ».Dominique Souchier : Alors, le scandale des Biens
mal acquis, qu’est-ce que c’est ? Qui est visé ?
Thomas Hofman : Ce sont des dirigeants africains
très proches de la France et qui depuis des années
sont soupçonnés de détourner des fonds publics pour
acheter des biens immobiliers à Paris, sur la Côte
d’Azur, également des voitures de luxe, et qui ont
des comptes bancaires en France, en pagaille…
DS : Et dans la cour de
l’immeuble particulier, qu’y avait-il ?
TH : Une collection de voitures de luxe.
Toute la journée, les policiers ont
photographié, noté les numéros de
châssis, fouillé les véhicules de fond
en comble. Cela a pris du temps : ils
ont saisi onze véhicules avenue Foch et
cinq autres avenue Victor Hugo, à deux
pas de là. Et quels v
Maserati, Porsche Carrera,
Mercedes Maybach, Ferrariune Bugatti Veyron, une des
voitures les plus chères au monde, peut-être la plus
chère…
Une
fonction prestigieuse qui offrirait une précieuse
immunité diplomatique au fils du Chef de l'Etat...
La
nouvelle a été diffusée hier après-midi par les médias
officiels : Teodoro Obiang Nguema, président de la
Guinée équatoriale, a nommé son propre fils Teodoro
Nguema Obiang Mangue, dit Teodorin, à la charge de
représentant permanent adjoint de la Guinée équatoriale
à l'UNESCO.
Ce dernier cumulera donc cette nouvelle fonction à
celles qu’il occupait déjà dans le gouvernement comme
ministre d’Etat de l’agriculture et des forêts et dans
le PDGE, le parti au pouvoir, comme vice-président.Le
motif de cette nomination n’est pas donné.
Certains y voient une riposte vis à
vis de l’Unesco qui, le 4 octobre dernier, a reporté
à l’an prochain la remise du prix Obiang Nguema
Mbasogo, ou bien vis-à-vis des autorités françaises,
quelques semaines après la saisie de ses 11 voitures
de luxe, avenue Foch à Paris, le 28 septembre
dernier.
D’autres observateurs de la vie politique en Guinée
équatoriale, y voient une parade contre
l'éventuelle ouverture d'une procédure de la justice
américaine contre Teodoro Nguema Obiang Mangue. En
effet, la semaine dernière, selon Ken Silverstein,
les enquêteurs américains du ministère de la Justice
auraient déposé un avis de "litispendance",
c’est-à-dire un certificat d’affaire en instance
mettant en cause des titres de propriété de Teodorin
Nguema Obiang Mangue. Le document concernerait
L'Unesco a décidé de
reporter à mardi sa décision sur la remise d'un prix au
nom du président équato-guinéen Teodoro
Obiang Nguema, jugé incompatible avec les valeurs de
l'agence onusienne par les défenseurs des droits de
l'Homme, ont indiqué vendredi des sources de l'Unesco.
Le Conseil exécutif de l'Unesco avait sur son agenda
vendredi une proposition de résolution de ses membres
africains, demandant de procéder à la remise de ce prix
scientifique, d'une valeur de trois millions de dollars,
à laquelle s'opposent notamment les occidentaux et la
directrice de l'Unesco Irina Bukova.
C'est hier, 28
septembre, à Paris, sur décision judicaire
et dans le cadre de l'affaire des "biens mal
acquis" que la police nationale a saisi 11
voitures de luxe, appartenant au fils du
président de la Guinée équatoriale,
également ministre de l'Agriculture et des
Forêts, Teodoro Nguema Obiang Mangue, 43 ans, connu sous le
sobriquet de "Teodorin"...Deux Bugatti Veyrons, une Maserati MC12, une Porsche Carrera GT,
une Ferrari Enzo et une
Ferrari 599 GTO, une Aston Martin V8
V600 LM, une Rolls-Royce Phantom, un Drophead Coupé, une Bentley
Azure et une Bentley Brooklands Coupé sont les onze véhicules
saisis lors de cette perquisition : De 500 à 1 001 chevaux pour
la puissance, de 200 000 à presque 2 millions d'euros l'unité...
Plusieurs véhicules appartenant à la
famille du président équato-guinéen,
Teodoro Obiang Nguema, ont été saisis,
mercredi 28 septembre, par les juges
français enquêtant sur les "biens mal
acquis". "Nous nous sommes rendus
aujourd'hui sur place avec l'ambassadeur
de Guinée équatoriale, Federico Edjo,
pour protester auprès des juges contre
ces actes", a déclaré Me Olivier Pardo,
un des avocats du président africain.
D'après Me Pardo, les saisies font suite
à une perquisition effectuée le 21
septembre dans un immeuble
de l'avenue Foch, dans le très chic 16e
arrondissement de Paris, appartenant également à
l'entourage du dirigeant équato-guinéen.
Dans
une interview au JDD, l’avocat
franco-libanais Robert Bourgi dévoile la
teneur des propos qui sont repris dans
le prochain livre de Pierre Péan, « La
République des Mallettes ». C’est une
plongée au cœur de la Françafrique des
grandes heures avec des djembés remplis
de billets et, pour une fois, des noms
et des montants. Ces révélations
provoquent un séisme dans la classe
politique française ou Jacques Chirac et
Dominique de Villepin ont annoncé qu’ils
allaient porter plainte. Mais Bourgi,
proche de Nicolas Sarkozy est-il en
opération commandée ?
« Il y a
du lourd ? » : c’est par ces mots que Jacques Chirac
l’accueillait, le soir, quand il venait apporter
l’argent des chefs d’Etats africains, raconte Robert
Bourgi dans une interview au Journal Du Dimanche.
L’héritier de Jacques Foccart revient sur 25 ans de
financement occulte des partis politiques français.
De Mobutu (Zaïre) à Omar Bongo (Gabon), bien sûr, en
passant par Blaise Compaoré (Burkina Faso), Teodoro
Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) et Denis Sassou
Nguesso (Congo) et aussi, plus surprenant, à Laurent
Gbagbo (Côte d’Ivoire) et Abdoulaye Wade (Sénégal),
tous ces chefs d’Etats ont versé de grosses sommes
d’argent, en liquide, à destination de Dominique de
Villepin, alors Secrétaire général de l’Elysée, et à
Jacques Chirac. Ces versements auraient cessé,
explique Bourgi, lors de l’arrivée au pouvoir de
Nicolas Sarkozy.
Cipriano Nguema Mba. Enlevé avec
la complicité de policiers camerounais et de
fonctionnaires internationaux, il s'est évadé de sa
prison de Evinayong , et vit sous haute protection
policière. L'affaire était un
véritable séisme diplomatique . Et avait été
révélée dans nos colonnes. Le 07 octobre 2008,
les policiers camerounais Ibrahim Ndam et
Hamidou Ndam se présentent au domicile du
colonel Cipriano Nguema Mba, au quartier Etoudi
à Yaoundé « Ils étaient munis
d'un mandat d'arrêt et je n'avais aucune raison
de leur résister », se souvient le colonel
Nguema Mba. Les deux policiers le conduisent à
l'ambassade de la République de
Guinée-Equatoriale, où ils le livrent à leur
commanditaire, un haut fonctionnaire de cette
chancellerie. Ce dernier, après avoir torturé le
captif l'exfiltre vers la guinée équatoriale.
Il se sert d'un véhicule de l'ambassade, avec
ses plaques d'immatriculation diplomatiques pour
traverser les barrages de police sans être
inqiété . Le colonel Nguema Mba accuse le
représentant au Cameroun du Hcr de l'époque,
Jacques Franklin d'être impliqué dans
l'affaire. « Il a perçu près de 200 millions de
FCfa, pour me livrer », a t_il déclaré. Une
affaire d'argent donc, qui va très vite
dégénérer en incident diplomatique entre le
Cameroun et la Guinée- Equatoriale sont alors à
la frontière du clash.
Certes, l'ambition et l'argent ne
manquent pas. Ni les contradictions. En
marge du sommet, le doyen des chefs d'Etat
d'Afrique subsaharienne en terme de
longévité au pouvoir a posé la première
pierre d'un futur observatoire africain pour
les sciences, les technologies et
l'innovation. La Guinée équatoriale fournit
ce qu'elle a : le financement et le terrain.
Les constructeurs seront chinois, français,
turcs ou marocains.Le personnel, les techniciens et les
chercheurs viendront d'autres latitudes africaines.
Car ici le taux d'inscription à l'université
ne dépasse pas les 3 % de la population
(contre 8 % au Cameroun ou 7 % au Gabon
voisins).
Mais le pouvoir,
qui n'aime guère les campus contestataires, a promis
de s'atteler à la tâche après avoir déjà grassement
investi dans les infrastructures (routes,
électricité, adductions d'eau). " Ici au moins, on
voit où va l'argent du pétrole ", glisse, épaté, un
officiel gabonais dans les couloirs du sommet de l'UA.
"Les
journalistes étrangers ne sont pas les bienvenus
s'ils ne sont pas invités par le pouvoir. Et s'ils
le sont, rien n'est garanti. En juin, une équipe de
la télévision allemande ZDF a ainsi été reconduite à
la frontière. " Ils sont allés clandestinement chez
un opposant (Placido Mico)", nous explique Jeronimo
Osa Osa Ekoro, ministre de l'information et
porte-parole du gouvernement. " On ne peut pas
laisser entrer les gens sans que l'on sache ce
qu'ils font et au profit de qui ", ajoute-t-il en
précisant que rien n'interdit d'aller voir les
opposants, à condition" d'en informer préalablement
le ministère de l'intérieur et de présenter un plan
de travail "." C'est de l'information, pas un
contrôle ", ajoute un diplomate équato-guinéen.
Nuance sémantique.
Car la théorie du complot n'est jamais loin. Les
critiques des organisations internationales de
défense des droits de l'homme telles Amnesty
International ou Human Rights Watch ? " Les ONG
forment un lobby qui bombarde le monde de fausses
informations. Ils sont payés et manipulés par on ne
sait qui ", tranche Jeronimo Osa Osa Ekoro.
Les
quatre anciens officiers de l’armée ont été
condamnés à mort le 21 aout dernier par un tribunal
militaire. Ils ont été immédiatement exécutés du
fait du danger imminent qu’ils constituaient pour le
président Obiang Nguema, sa famille et le
gouvernement, précise une déclaration écrite du chef
de l’Etat équato-guinéen.
«Certains disent que ces gens ont été enlevés au
Bénin. Vous entendrez qu’ils étaient originaires du
Nigeria, ou qu’ils habitaient au Cameroun ?
Mais où
étaient-ils au jute ? Au cameroun, au Nigeria, au
Bénin ? Et parce qu’ils étaient revenus en Guinée
équatoriale pour perpétrer d’autres actes, ils ont
été capturés et jugés », a déclaré l’ambassadeur
équato-guinéen à l’ONU.
Les
dirigeants des six pays membres de
la Communauté économique des Etats
d’Afrique Centrale (Cemac) sont
réunis ce lundi à Brazzaville au
Congo. Ils veulent relancer les
principaux dossiers de l’intégration
sous-régionale, la libre circulation
des personnes et des biens, la
compagnie aérienne sous-régionale
ainsi que le rapprochement des
bourses de Douala et de Libreville.
Cependant, ces sujets qui reviennent
à chaque sommet auraient déjà abouti
s’ils avaient la volonté de
travailler avec efficacité.Les chefs
d’Etats d’Afrique centrale rempilent
à Brazzaville. Après leur rencontre
de janvier à Bangui en République
Centrafricaine, les présidents
équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema,
tchadien Idriss Deby Itno, gabonais
Ali Bongo, centrafricain François
Bozizé et camerounais Paul Biya ont
fait, dimanche, le déplacement de
Brazzaville, la capitale de la
République du Congo, où ils tiennent
ce lundi, avec Denis Sassou Nguesso
hôte de la réunion, un sommet
spécial de la Cemac. Les six
présidents vont
plancher sur les modalités de désignation des
principaux responsables des institutions
communautaires, pour les vingt prochaines
années.
Grâce au site web du Ministère
équato-guinéen de l'Information
et à un article sur le dernier
Conseil interministériel. qui
s'est tenu le 22 mai dernier, on
apprend quel grand projet occupe
actuellement le Ministère de
l'Intérieur et des Collectivités
locales...
Aurait-il décidé d'informer la
population sur le dossier des 7
morts découverts à Bata en
février dernier, à propos duquel
il avait promis une enquête
sérieuse et approfondie avec la
nomination d'un juge spécial
pour instruire cette obscure
affaire ? Non, pas du
tout.Aurait-il enfin décidé
d'ouvrir une enquête afin
d'arrêter et de livrer à la
justice le ou les policiers qui,
en avril dernier, ont assassiné
un homme de 42 ans, José Mba, à
un barrage militaire ?
Absolument rien de ce genre...
Samedi dernier, à Bata, Teodoro Nguema
Obiang Mangue (dit "Teodorin"), fils aîné du dictateur et
Ministre des Forêts et de l'Agriculture, a participé à une
réunion de l'ASHO (Association des Fils d'Obiang) qui devait
élire un nouveau Coordinateur National depuis que le précédent a
été promu une haute charge dans l'Administration.
Selon l'Asodegue, « bien que cette élection fut le principal
motif de cette réunion, Teodorin y aurait évoqué le prochain
voyage de son père au Maroc afin d'y être opéré et, avec la
délicatesse qui le
caractérise, il aurait abordé la question de la
succession, disant qu'il était en position
d'avant-garde pour la succession
Les
équatoguinéens victimes pour l'énième
fois des malfaiteurs camerounais.
La population équatoguinéenne n'a plus
de replie chaque jour qui passe, il y a
des personnes qui sont attaquées et
tuées par les assaillants camerounais.
Les malfaiteurs camerounais terrorisent
la population équatoguinéenne.
Plusieurs groupes des personnes armés
avec des machettes et de couteaux, ont
attaquées les commerçants équatoguinéens
de la Ville frontalière d'Ebebiyin: Les
assaillant venaient de Kye Ossi
Camerounais où ils sont logés dans
l'hôtel Etoile de ce bourgade selon les
propos du gouverneur de la province de
Kie Ntem, Mr. Asene Lucio. Mais d'après
les autorités camerounaises,
le gouverneur équatoguinéen les accusent
sans fondement, ni image, et voici
ci-après les images des personnes
attaquées par
les grands bandits de longs chemin du Cameroun,
et voilà ce que Mr Ntsimi Antoine appelle la
solidarité quant il parle de l'intégration
sous-régionale.
Le
Président Obiang Nguema Mbasogo a inauguré une
nouvelle usine de plaques de zinc, le long de
l'Autoroute du Port de Bata.
L'usine dispose une zone de production de 1500 m
² et de quatre unités automatisées capables de
produire des plaques de 2 mètres en 15 secondes.
L'investissement s'élève à environ 4,5 millions
d'euros, avec un capital privé, d'investisseurs
nationaux et internationaux. Son directeur,
Samuel Nanan Sinca, a souligné que l’usine
respecte toutes les réglementations
internationales et les mesures de sécurité
antipollution. Il a également déclaré que sa
construction est née de la volonté du Président
et du Gouvernement de doter le pays de petites
et moyennes entreprises nationales.
Le président Obiang
Nguema, le tout puissant
Doyen de la Cemac
La disparition du président Omar
Bongo Ondimba le 8 juin 2009 à
Barcelone, en Espagne, a ouvert la
course des Chefs d’Etats de la
Communauté économique des Etats de
l’Afrique centrale (CEMAC) pour le
leadership de la sous-région. Mais
les récentes résolutions du 10e
Sommet de la CEMAC en janvier à
Bangui, en République
centrafricaine, laisse de plus en
plus à penser que le président
équato-guinéen, Teodoro Obiang
Nguema, s’impose comme le nouveau
«patron» de l’Afrique centrale.«Le
président Obiang Nguema fait partie
des
leaders ! Déjà par son ancienneté, par le poids
de son pays, c’est un des leaders, ça c’est
incontestable. Et pour la sous-région, c’est le
doyen», concède même le nouveau président
gabonais.Si les présidents du Congo, du Tchad, de la
République centrafricaine et du Cameroun n’ont
pas déclaré publiquement Obiang Nguema comme le
nouveau doyen de la CEMAC, le Sommet de Bangui
semble avoir mis tout le monde d’accord.
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L'ONG américaine de défense des Droits de
l'Homme "Freedom House" a publié hier mardi son
rapport annuel, dans lequel elle estime que 47
Etats (34% des habitants de la planète) sont
"privés de liberté".
Les dix entités politiques les plus mal notées
en 2009 sont la Birmanie, la Guinée équatoriale,
l'Erythrée, la Libye, la Corée du Nord, la
Somalie, le Soudan, le Tibet (considéré par
Freedom House séparément de la Chine), le
Turkménistan et l'Ouzbékistan.La méthode de
Freedom House consiste à "examiner la faculté
des individus à exercer leurs droits civils et
politiques dans 194 pays et 14 territoires". Le rapport est
publié chaque année depuis 1972..
Les échanges
intra-communautaires (CEMAC)
ne dépassent pas 1%.
parlant, ce taux est extrêmement
insignifiant et ne permet pas d’encourager
l’intégration sous régionale. Comment peut-on parler
d’une intégration régionale (depuis 1960) qui n’a pu
donner
que ce taux insignifiant malgré
l’acharnement vécu au cours de ces dernières
années?.
Les
pays membres de la CEMAC(1), s’étaient engagés, semble
t-il, à développer ensemble toutes leurs
ressources (humaines et naturelles) pour le
bien-être de leurs peuples qui actuellement sont
plongés dans la misère et la pauvreté; à
donner une impulsion nouvelle et décisive pour
le processus d’intégration régionale (en panne
depuis 1960), par une harmonisation accrue des
politiques . Mais malgré ces affabulations
qui semblent à des larmes de
crocodiles, nous constatons que les Cemaciens
s'éloignent de plus en plus de leur but du tunnel
car les politiques mises en marche ne permettent pas
d'éradiquer la misère et la pauvreté belle et
bien installées dans la sous région. La CEMAC qui
n'a pas pu dépasser un taux annuel de plus de 1%
des échanges intra-communautaires en 50 ans, peut-elle
engendrer un jour un développement social
au profit des Cemaciens? La CEMAC n'est-elle pas,
peut-être, une institution morte née destinée à
faire rêver les Cemaciens?
Dans
un contexte tantôt électoral comme en République
centrafricaine (RCA) ou peut-être aussi au
Cameroun, tantôt post-électoral comme au Gabon,
au Congo et en Guinée équatoriale, l’Afrique
centrale inaugure une nouvelle année où l’enjeu
pour la majorité des six pays de cette région
africaine sera la stabilité politique, a estimé
dans une analyse à Xinhua le Pr Joseph Vincent
Ntuda Ebodé, spécialiste des relations
internationales.
GUINEE EQUATORIALE : DEFIS DE LA GESTION DE LA
MANNE PETROLIEREE
Réélu avec 95,1% des voix à l’issue de la
présidentielle du 29 novembre, le président
équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogon,
au pouvoir depuis 1979, a le torse bombé pour
conduire en toute sérénité son programme de
développement national caractérisé par de remarquables
réalisations sociales et économiques..
En d’autres termes, la stabilité en Guinée équatoriale,
troisième producteur de l’or noir en Afrique après le
Nigeria et l’Angola, dépendra au cours des années à
venir "de la manière dont les contrats d’exploitation de
cette ressource avec les grandes puissances sont
traités".
Si dans les rapports avec ces puissances étrangères il y
a des prétentions hégémoniques, souligne le politologue,
les convoitises peuvent amener à mettre le président à
l’écart. "Mais a priori, ce scénario pour l’instant
n’est pas perceptible".
Les malfaiteurs de Kye Ossi (
Cameroun) vont-ils envahir la Guinée Equatoriale
sous prétexte du passeport biométrique?
Le grand banditisme, la prostitution et le vol
généralisé, le
braquage, etc;
ne sont
des paramètres susceptibles Ni de favoriser la
mise en place d'une politique de relance
économique souhaitable pour la sous région,
Ni une intégration sous régionale. Le
développement de ce fléau ne peut
favoriser aucune intégration
économique viable et soutenable.
L'intégration sous région épaulée
du grand banditisme, prostitution et vol
généralisé, braquage, etc; n'est pas
souhaitable dans notre sous région où les
foyers de feu engendrés par les conflits
sont encore perceptibles. Pour mettre la
Guinée Equatoriale à l'abri de cette espace
sans frontière où tous les grands bandits de
longs chemins auront
Le
camerounais: un caillou dans les
bottes des équatoguinéens
Guinée Equatoriale, ancienne colonie espagnole,
ayant une culture hispanophone, a toujours été un
pays en paix depuis l'époque coloniale
jusqu'aujourd'hui.
Ebebiyin,
depuis l'époque coloniale, est une grande ville et
centre commercial pour tous les habitants de cette
région. Elle était une ville paisible au carrefour
de trois frontières (Cameroun, Gabon et Guinée
Equatoriale) où tous les
fang de ces trois pays vivaient en
paix et en harmonie entre frères fang avant que les
Bilops" (étrangers en Ntoumou) viennent convertir
leur vie en un véritable calvaire. Il est difficile
de trouver un Camerounais du Sud (région de la
Vallée de Ntem ) qui n'a pas de parents en Guinée
Equatoriale. Selon les normes coutumiers
fang, il est
impensable de séparer les
fang entre
eux et les frontières qui ont été imposées par lesblancs,
ne
constituent aucun
obstacle dans la libre circulation entre les
fang.
Dans la sous région CEMAC, on ne
sait pas s’il existe quelques
exemples suffisent à illustrer les
progrès enregistrés en matière de la
promotion et de la protection des
valeurs démocratiques par les
organisations sous régionales au
cours de ces dernières années. Pour
que la démocratie arrive chez les
Cemaciens (Ce
sont les habitants de la CEMAC),
il faudrait peut-être créer une
Commission Electorale Communautaire
en anagramme (CEC) chargée de
contrôler, superviser et publier les
résultats des élections de la zone
CEMAC afin d’éviter toute
tripatouillage susceptible de
tergiverser la volonté du peuple. La
CEC devrait être constituée par les
Evêques (trois par pays membre de la CEMAC),Membres
de la société civile, Bailleurs de
fonds, Nations
Unies, ONG internationales en matière
d’élections et de la transparence, UA, UE, Cour de
Justice de la CEMAC, Cadres supérieurs indépendantes
de chaque pays membre de la CEMAC, Organisations
d’étudiants indépendants, etc. La mise en place de
cette structure, permettrait de défendre le droit de
votes des Cemaciens qui est parfois séquestré par
des personnes malhonnêtes et corrompues qui luttent
jour et nuit contre la démocratie et donc du
développement, en imposant aux Cemaciennes une
Démocrature, c’est-à-dire, une dictature camouflée
dans une démocratie truquée