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PROPOSITION DE CREATION D'UNE COMMISSION ELECTORALE  COMMUNAUTAIRE (CEC)  AU SEIN DE L'ESPACE CEMAC

 
   
 
INTRODUCTION
  Tout au long de l’histoire, Il a toujours existé une corrélation entre démocratie et développement qui a provoqué la  
 

 source de débats et de discussions entre les chercheurs et les décideurs politiques. Ces dernières années, à travers une prise de conscience du caractère essentiel de la démocratie et du développement pour des sociétés prospères et équitables, l’intérêt pour ce lien s’est accru et renforcé sauf, peut-être dans la sous région CEMAC constituée sur une superficie de 4 120 142 km2 et de 39 298 534 habitants en 2008, que nous appellerons de Cemaciennes par la suite.
Le concept de démocratie est connu depuis des millénaires. Partout où elle a été mise en œuvre, elle s’est révélée être un système adaptable, doté d’un attrait intrinsèque, lié à des valeurs et à une éthique chères aux citoyens.

 
   être accepté d’être privé de la Démocratie sauf s’il est aliéné.  La création de sociétés démocratiques en des temps prospères, ainsi que le combat pour les rétablir après, par exemple, une période de guerre ou un régime autocratique, sanguinaire, dictatorial, etc. sont des indications suffisantes de la valeur innée de la démocratie, ainsi que de ses liens avec le progrès et le développement humain. Aucun être humain digne de ce nom  ne peut  accepter d’être privé de la Démocratie sauf s’il est aliéné.    
     
 

Historiquement, les peuples du monde se sont unis, rassemblés par leur commun intérêt à pratiquer leurs valeurs démocratiques. La Communauté des démocraties est une incarnation moderne de ce désir.

 
 

Dans le monde de plus en plus interconnecté qui est le nôtre, une démocrature ou démocratie de façade ne devrait être ni possible, ni souhaitable, ni acceptable par aucun être humain, sauf, peut-être dans la sous région d’Afrique Centrale  où les élites au pouvoir considèrent maladroitement à la  démocratie  comme «étant des schémas importés» inadaptable dans leurs schémas de démocrature et que les Cemaciennes doivent éviter à tout pris comme si celles-ci n’étant pas des êtres humains comme les autres peuples de l'humanité. Chers Cemaciennes, ton temps est arrivée, lèves toi, l’Afrique centrale n’est pas réservée à une petit poigné d’élites à col blanc.
Les principes et pratiques démocratiques doivent être partagés et rendus accessibles à toutes les couses de la société Cemacienne qui doit lutter jours et nuit pour s’engager sur la voie de la démocratie, du développement social et de la prospérité pour tous.

 
     
 

 Il convient de se rappeler que la Communauté a également formé des Caucus Démocratiques aux Nations Unies, à New York comme à Genève, dans le but est d’engager les pays membres sur des questions liées à la démocratie et à la promotion des droits humains. Il est recommandé que les États de la Communauté des démocraties puissent travailler également avec des organisations sous régionales, pour encourager les échanges d’informations et d’expériences entre pays, ainsi que pour contribuer à mettre en place des accords et développer des mécanismes en vue d’une meilleure coopération visant à promouvoir le développement social en mettant ainsi en marche des mécanismes permettant d’éradiquer la misère et la pauvreté.

Le renforcement de la gouvernance démocratique est essentiel à la lutte contre la misère, la pauvreté et au soutien à la croissance économique, ainsi qu’à un développement humain durable, comme l’a affirmé en 2002 la Communauté des démocraties, dans l’Engagement de Santiago.

 
 

Dans la complexité existant dans la corrélation qu’il y existe entre la  démocratie et le développement, on peut observer que les réponses résident dans différentes institutions sociales, politiques et économiques susceptibles d’apporter un soutien à la démocratie et au développement tout en minimisant les risques et les menaces pour les populations. Des institutions fonctionnant bien, à même de faire des lois et de les appliquer. La Justice et la représentation équitables sont des valeurs essentielles pour la démocratie. Les institutions telles que la justice et le parlement, qui existent depuis le XIIIème siècle, demeurent à ce jour des piliers des principes et des valeurs démocratiques assurant la responsabilité et améliorant la capacité de la bureaucratie à fournir des services, peuvent contribuer au développement et soutenir une démocratie saine mais à condition que les acteurs politiques et surtout la classe dirigeante accepte l’alternance et de ne pas imposer des obstacles pour l’empêcher.

 
 

 Les effets de la démocratie sur le développement sont sources de défis pour les décideurs politiques, qui doivent tenter d’identifier le lien exact entre les deux concepts. Tout au cours de notre étude et analyse, nous avons relevé qu’il existe des interdépendances entre plusieurs éléments fondamentaux indispensables à la démocratie et au développement durable

Pour y arriver à un bon résultat, il faudrait préparer le terrain, en mobilisant les organisations de la société civile et en créant la participation citoyenne pour que les différents types d’institutions soutenant la démocratie et le développement social, soient particulièrement importantes pour équilibrer le pouvoir entre l’exécutif et le législatif. Nous sommes très convaincus que l’intégration de la société civile pourrait  renforcer les capacités institutionnelles en matière de la démocratie, en soutenant l’idée selon laquelle la société civile peut promouvoir l’agrégation des intérêts collectifs, assurer la représentation des groupes exclus, comme les communautés rurales, les minorités ethniques et les femmes, et constituer un contrepoids à l’exécutif. La participation des citoyens doit fréquemment être associée à la valeur sociale d’incarnation de la voix de la société dans son ensemble, en particulier lorsqu’une représentation directe n’est pas possible. Les organisations de la société civile peuvent également faciliter l’accès à la justice et garantir l’équité des processus légaux, mais tout cela n’est possible qu’en absence de la Démocrature. Dans les démocraties de façade ou démocrature (dictature camouflée dans une démocratie truquée), au sein desquelles les institutions peuvent être encore fragiles, il existe un risque de fragmentation de la société civile et un besoin urgent de consolidation.

 
 

Le Carrefour de trois pays membres de la CEMAC

L’existence d’un secteur privé dynamique non corrompu pourrait également engendrer une influence positive sur la démocratie et le développement social et des institutions démocratiques fonctionnant de manière satisfaisante peuvent aider le secteur privé à mieux tirer parti des opportunités économiques. Dans notre étude et analyse, on relève que les pays qui disposent d’un environnement législatif qui fonctionne bien et d’un accès public satisfaisant à l’information constituent des milieux plus sains pour les entreprises. Les autorités de la CEMAC devraient commencer à apprendre et à s’ouvrir au monde entier sans avoir peur de la démocratie qui est l’un des rares systèmes dans lesquels l’apprentissage est intégré, en tant que dogme fondamental, et les institutions démocratiques disposent de processus internes de réflexion et de perfectionnement permanents. Les régimes politiques des pays membres de la CEMAC devraient en outre comprendre qu’Il est crucial d’investir plus dans la collecte de données de qualité, et notamment concernant l’évolution des démocraties, y compris par le développement de systèmes de suivi

 
 

    des transitions et l’élaboration d’outils d’analyse supplémentaires, afin d’évaluer les liens entre démocratie et développement social. Il est important d’évaluer des liens conditionnels, directs ou indirects, entre des résultats spécifiques et des institutions particulières, et de rechercher des points de discussion convergents. De telle sorte que les décideurs politiques soient en mesure de distinguer les approches et les résultats dont le caractère est extrêmement local, ou le contexte particulier, de ceux dont l’applicabilité est plus large.

Pour atteindre ces approches, les états membres de la CEMAC devraient créer un ensemble d’instruments contribuant à encourager les réformes et à maintenir la démocratie sur cette voie au lieu de la combattre. Un certain nombre de mécanismes de financement peuvent favoriser efficacement les réformes, à savoir :

o   L’élaboration d’une politique visant à mettre en œuvre une Stratégie de réduction de la misère et de la  pauvreté

o   La création des organes ou commission chargées de résoudre les multiples problèmes de la sous région. Comment la population peut se sentir concernée par des longs discours si aucune politique visant à améliorer son niveau de vie n’est perceptible?

o   L’élaboration et la mise en application des mécanismes permettant de mettre sur les rails les linéaments stratégies définies par les recommandations de Millenium

D’après nos études et analyses, nous sommes convaincus que les éléments de preuve collectés laissent penser que les systèmes d’incitation positive sont plus efficaces que les sanctions pour soutenir le développement démocratique. D’après notre étude, recherche et analyse politique, nous sommes en mesure de souligner qu’il existe  un lien positif entre démocratie et développement. Une stabilité politique durable, condition critique d’un développement durable, ne peut résulter que d’un système politique jouissant d’une véritable légitimité populaire et bénéficiant du soutien de la population. On peut se demander aux élites qui prétendent être éternellement réélus par les Cemaciennes si être élu pour moins de 10 % de la population alors que 90 % sont contre peut permettre d' avoir une certaine légitimité ? Comment peut-on diriger quelqu’un qui vous a déjà vomi ? Partez, votre corruption constitue l’origine du chômage, de la misère et de la pauvreté que l’Afrique centrale se trouve plongé malgré ses potentialités naturelles.

 Nous sommes en mesure de remarquer qu’à moyen et long terme, développement économique et développement politique sont inextricablement liés. Cette imbrication se reflète, entre autres, dans la fonction de surveillance du législateur, mais également dans la nécessité de la libre circulation de l’information, d’un pouvoir judiciaire indépendant et de groupes de plaidoyer de la société civile, capables d’avoir un impact sur les politiques publiques. Hors, le faite de lutter contre la démocratie, sous prétexte d’êtres des schémas importés, n’est outre qu’une stratégie d’imposer la démocrature, unique politique permettant d’imposer un manque d’un état de droits dans un pays où les droits des individus sont bafoués sous prétextes de garantir la sûreté de l’état.

 
 

Pourquoi on ne trouve pas ce type d’accablement lorsqu’il s’agit de lutter contre la corruption et le détournement des dénies publics?  C’est l’instauration de la Démocrature qui interdit aux Cemaciennes de revendiquer leurs droits et ceci fait que se sont les tiers qui sont obligés de parler des « BIENS MAL ACQUIS» à notre place et jusque quant les Cemaciennes resteront ainsi endormis et incapables de se réveiller comme les autres peuples de la planète. Même si, d’évidence, les facteurs internes jouent un rôle central dans le niveau de démocratisation d’un État, les variables internationales sont tout aussi essentielles puisqu’ils peuvent considérablement être sur le déçu des variables internes ceci permettrait de sauver les Cemaciennes de ce bourbier.

Le soutien transnational croissant à la gouvernance démocratique a pris la forme d’un ensemble émergeant de normes et de standards dont le respect est, de plus en plus, considéré comme une condition préalable à l’appartenance à la communauté mondiale des démocraties. Ces dernières années, la notion de « droit à la démocratie », selon laquelle les citoyens ont un droit universel à être gouvernés selon les normes démocratiques, devrait commencer  à prendre forme en droit international.  Cette doctrine émergeante présuppose que le concept de souveraineté englobe la capacité du peuple à exercer les droits fondamentaux et universels consacrés par des instruments internationalement reconnus, tels que la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 (UNDHR), le Pacte international de 1966 relatif aux droits civils et politiques, ainsi que la Déclaration et le Programme d’action des Nations Unies, adoptés à Vienne en 1993
Il
est regrettable de constater que malgré l’existence de ces fameuses déclarations, pactes, programmes, etc. les Cemaciennes continuent d’être victimes de la Démocrature où un groupe d’élite est déterminé à transgresser d’une façon impunie leurs droits au vu et au su des Nations Unies. Nous pensons que pour sauver les Cemaciennes, la Communauté des Démocraties devrait constituer une avancée importante et vite, avant que cela soit trop tard.

En effet, dans ce cadre, la communauté internationale devrait coopérer d’avantage  pour la promotion et la protection de la démocratie. Ce groupe, qui regroupe plus de 100 nations, se réunit périodiquement pour identifier des politiques et des initiatives communes, conçues pour renforcer et approfondir le développement démocratique au niveau mondial. La participation active à des organisations intergouvernementales régionales telles que l’Union européenne (UE), l’Organisation des États américains (OEA) et l’Union africaine (UA), CEMAC, constitue l’un des points clés sur lesquels la Communauté des démocraties devrait mettre un accent particulier. Ces dernières années, le nombre de ces organisations régionales a augmenté, de même que leur taille et leur influence.

Mais au niveau de la CEMAC, on voit qu’il existe une grande résistance pour accepter la démocratie. Dans cette sous région, il existe encore des régimes inacceptables où les Cemaciennes n’ont aucun mot à dire pour pouvoir  choisir librement leurs élites dirigeants qui s’autoproclament d’être toujours réélus après une élection de façade. Cette lutte contre l’alternance a comme corolaire  les multiples coups et tentatives de coups d’états qui prolifèrent dans notre sous région.

 
 

On observe même la croissance d’un grand banditisme qui atteint déjà les sommets où le mercenariat est entrain de s’installer bel et bien dans notre sous région. Qui est arrivée au pouvoir dans la sous région après une élection libre, transparente et démocratique ? La réponse est réservée aux élites dirigeantes eux-mêmes. Qui est l’élite dirigeant de la CEMAC qui a déjà demandé de se retirer du pouvoir et qui a convoqué des élections libres et transparentes dans son pays  sans qu'il soit

 
 

encore candidat?. Dans la zone CEMAC, on observe encore un grand retissant de la part des certaines élites pour accepter l’idée selon laquelle, il existe une corrélation entre la démocratie et le développement. De notre étude et analyse, on relève que dans la zone CEMAC la pauvreté et la misère atteignent les sommets et la situation économique de cette zone ne s’améliore que sur les papiers.

 
 

 C’est une des  zones la plus riche de la planète en matière de matières primaires, il y a  tout en Afrique Centrale: pétrole, or, diamant, cuivre, vanadium, bois, produits halieutiques, bovins, café, cacao, etc., malgré toute cette richesse, certains pays sont placés comme étant des Pays les plus Pauvres Très Endettés (PPTE) où la misère et la pauvreté ne font qu’accroître. En même temps, certaines élites dirigeantes de la CEMAC et leurs familles, sont les plus richesses de la planète. Pendant le temps que les élites pillent, les pauvres Cemaciennes crient sans succès pour tenter de mettre fin à ce pillage généralisé. Pour tenter de trouver une solution à cette abominable situation qu’un groupe d’africain épaulé par des ONG tente de lutter contre les biens mal acquis par certaines élites de la CEMAC qui sont entrain de s’organiser en se moquant encore des Cemaciennes. Que fait donc la fameuse Court de justice de la CEMAC  et OHADA pour les juger ? Rien.

 
 

La capacité des organisations régionales à promouvoir un programme basé sur la justice sociale et la démocratie est, dans une large mesure, fonction de l’intensité avec laquelle des États membres individuels au sein de chaque organisation régionale soutiennent ces politiques. Au sein de l’UE et de l’OEA, par exemple, la plupart des États membres, sinon tous, appuient vigoureusement les politiques de promotion et de protection de la démocratie au sein des États membres, et y apportent leur soutien. Ils ont élaboré des mécanismes et des dispositifs d’exploitation du potentiel, pour un renforcement permanent de la démocratie, y compris en répondant aux cas de « recul » démocratique, comme par exemple,  lorsqu’un

 
 

 gouvernement entend limiter les pouvoirs législatifs ou judiciaires

Les organisations sous régionales, comme le cas de la CEMAC, devraient constituer la base à la traduction des normes et textes universels dans la réalité des États membres et surtout devrait imposer comme préalable l’instauration de la démocratie et d’une politique économique cohérente et soutenable dans tous les pays membres. Pour y arriver, Elle (la CEMAC) devrait être ce que nous appellerons le «berceau de la démocratie et développement social», c’est-à-dire, le point culminant entre nations où traditions et pratiques locales sont intégrées et tempérées par les valeurs universelles. Les organisations sous régionales devraient refléter des valeurs universelles fondamentales et sous-jacentes, de liberté d’assemblée, de religion et d’expression, ainsi que le droit des citoyens à choisir librement leurs élites dirigeants, tout en demeurant sensibles à des contextes géographiques, sociaux et historiques spécifiques. Elle devrait avoir donc le potentiel requis pour jouer un rôle moteur et essentiel dans la perspective de l’adoption et du renforcement des valeurs démocratiques et du développement social de la sous région

On peut constater à ce jour que les résultats effectifs dans ce domaine sont mitigés. L’une des principales difficultés rencontrées est qu’au fait ces organisations sous régionales ont adopté des principes démocratiques universels à des degrés variables pour ne pas dire inexistants, et qu’elles n’exigent aucune contrainte au niveau de la démocratie imposée à tous les États membres ou candidats à l’adhésion du respect de ces mêmes principes. Chaque état membre cherche des arguments pour tenter de contourner ces principes démocratiques à son profit d’où l’apparition de l’adage selon lequel « l’Afrique centrale refuse les schémas importés » ou la démocratie est une luxe pour les africains, une façon déguisée d’instaurer une vraie Démocrature épaulée d’un pillage généralisé et d'un fort tripatouillage électoral

Nous sommes en mesure de rappeler encore une fois que la capacité des organisations sous  régionales à promouvoir un programme démocratique est en quelque sorte la somme de l’intensité avec laquelle des États membres individuels au sein de chaque organisation sous régionale soutiennent ces politiques.

Mais au niveau de la sous région CEMAC, les élites dirigeantes ont entrepris des chemins très différents afin de renforcer leurs pouvoirs où la durée de vie au pouvoir des nos élites dirigeants  atteint les sommets et on observe également une corruption galopante dénoncée par les ONG internationales qui ne font que de distraction puisque leurs dénonciations ne donnent aucun véritable résultat susceptible de faire rapatrier les dérivés de l’argent mal acquis, une véritable cause de la misère et de la pauvreté dans la sous région.

Pour mettre fin à la Démocrature et aux tripatouillages que l’on observe dans  les processus électorales au niveau de la sous région d’Afrique Centrale, nous avons trouvé un bon remède, celui de proposer d'écarter les acteurs politiques dans tout le processus électoral, de telle sorte que, chaque candidat puise présenter sa candidature auprès d’une Commission Electorale communautaire capable de conduire au bon port, tout le processus électorale dans chaque pays membre de la CEMAC  ce qui permettrait de mettre fin aux tripatouillages généralisés que notre sous région souffre depuis des décennies et  qui n’est outre que la cause des multiples conflits que nous sommes entrain de vivre au niveau de la sous région. Nos études montrent que s’il y avait de la démocratie dans notre sous région, les conflits allaient s’éteindre et le développement social surgirait.  

 
 

Pour y arriver à ce fin, nous invitons tous les cadres de la sous région à prendre notre destin en main afin d’assurer l’avenir de tous les Cemaciennes qui souffrent de misère et de la pauvreté depuis des années alors qu’un petit groupe d’élites malhonnêtes et corrompus de la sous région, des véritables cols blancs, pillent sans vergogne nos richesses et en plus,  ils nous imposent de la Démocrature comme si on était des animaux que l’on peut tromper éternellement. Après avoir analysé pendant plus de 30 ans l’évolution démocratique et économique de notre sous région CEMAC, nous lançons le débat sur le bien fondé de la création d’une COMMISSION ELECTORALE COMMUNAUTAIRE en anagramme CEC chargée de préparer, contrôler, superviser, auditer et publier  les résultats de toutes

 
  les élections qui peuvent se dérouler dans  tous les pays membres de la CEMAC d’une part et capable d’avoir une main mise sur la façon dont les richesses de la sous région sont exploitées d’autre part, pour qu'aucun pays membre de la CEMAC puise encore être pillé comme s’il était inhabitable.  
     
     
 

LA COMMISSION ELECTORALE COMMUNAUTAIRE (CEC)

 
 

Dans la sous région CEMAC, on ne sait pas s’il existe quelques exemples suffisent illustrant les progrès enregistrés en  matière de la promotion et de la protection des valeurs démocratiques par les organisations sous régionales au cours de ces dernières années. Pour que la démocratie arrive chez les Cemaciennes, il faudrait peut-être créer une Commission Electorale Communautaire en anagramme (CEC) chargée de faire respecter la volonté populaire sortie des urnes afin d’éviter toute sorte de tripatouillage susceptible de confisquer illégalement la volonté populaire déclencheuse des guerres civiles dans la sous région.

 
 

La CEC devrait être constituée par des personnalités intègres et indépendantes, sans aucune affinité politique et qui doivent travailler pour assurer la stabilité politique et économique dans la sous région  afin d’éviter cette prolifération de conflits qui provoque des refugies politiques qui s’entasse dans des milliers de camps au niveau de la sous région. Il faudrait peut-être associer dans la constitution de la CEC : au sommet, les chercheurs de la sous région, Evêques (trois par pays membre de la (CEMAC)), Membres de la société civile, Bailleurs de fonds, Nations Unies, ONG internationales en matière d’élections et de la transparence, UA, UE, Cour de Justice de la CEMAC, Ohada, membres du parlement communautaire, Cadres supérieurs indépendants de chaque pays membre de la CEMAC, Organisations d’étudiants indépendants, organisations de femmes, comité de sages, des patriarches, etc. La mise en place de cette structure, permettrait de défendre légalement le droit de votes des Cemaciens qui est  parfois bafoué et séquestré par des élites malhonnêtes et corrompues qui luttent jour et nuit contre la démocratie et donc du développement social dans la sous région, en imposant aux Cemaciennes une Démocrature .
Nous demandons depuis des années s‘il existe un pacte diabolique et de malveillance entre certains «élites » de la sous région pour lutter contre  l’avenir que la nature  a réservé aux Cemaciennes:«La nature nous donne tout ce que les autres admirent et nous disposons  des

 
  potentialités naturelles qui devraient nous placer au rang des pays les plus riches de la planète car nous avons toutes les potentialités naturelles que nos élites pillent à leurs profits en nous étranglant dans la misère provoquée par ce qu’ils appellent PPTE ; Qui peut se contenter d’être appelé PPTE ?. Seuls nos élites corrompus sont contentent d’écouter les tiers nous appeler ainsi. Ils font tout pour usurper tous nos droits et ils luttent pour que la démocratie ne puise pas avancer d’un puce au niveau de la sous région au détriment des intérêts de la population. Il semble que certaines « élites » de la CEMAC refusent  d’accepter les éventuelles alternances politiques dans la sous région parce qu’ils ont déjà fait trop du mal à la population. Je les invite d’avoir le courage afin de franchir cet obstacle pourtant nécessaires car cela pourrait aboutir à une réconciliation nationale permettant aux Cemaciennes de profiter des retombés de la mise en valeur de nos potentialités naturelles qui entendront une véritable croissance économique, de la démocratie et de développement social que tous les Cemaciennes attendent sans cesse depuis des années.  
     
  J’attire l’attention de tous les  Cemaciennes que nos élites dirigeants sont entrain de nous mettre encore dans une nouvelle distraction, celle du passeport communautaire. Ils  prétendent nous faire croire que cet instrument qui n'est indispensable que pour circuler, va résoudre tous nos problèmes, alors qu’ils savent très bien que ce passeport ne va rien nous apporter. Seul un développement social peut permettre aux Cemaciens de trouver un emploi lui permettant de nourrir sa famille  et pas les longs discours et permanents réunions des « élites » qui durent depuis des années (1960) pour rien alors que la population Cemacienne a besoin de l’emploi qui ne peut arriver que s’il y a une véritable démocratie et développement social dans la zone CEMAC en adoptant des politiques économiques et sociales appropriées et reconnues internationalement et significatives,  
 

  condition indispensable pour réponde aux exigences de la société Cemacienne fatiguée d’attendre depuis 1960 une hypothétique «liberté de  circulation de la population Cemacienne sans frontière, des véritables vagabondes, affamées, plongées dans la misère, éternels chômeurs donc des futures grands bandits de long chemins qui risquent de mettre la sous région en feu et en sang car ils ont faim et ils vont bientôt se rendre  compte (le 01.01.2010  date d’entrée en vigueur du passeport communautaire) que ce passeport CEMAC n’est qu’un prétexte pour détourner leur attention pendant une certain temps». Comment les Cemaciens peuvent-ils se sentir  fiers d’appartenir à une espace communautaire sans la démocratie ni le développement social ? Comment nos élites peuvent nous tromper éternellement en nous disant que « c’est le passeport CEMAC qui va nous apporter du développement alors qu’ils savent très bien que ce passeport ne va rien résoudre, parce

Un bandit de Longs chemins
 
   que ce n’est pas le passeport CEMAC qui va créer des emplois aux millions  de chômeurs Cemaciennes affamées parce qu’ils sont aux chômages depuis des années ?.  Nos élites en col blanc doivent expliquer aux Cemaciennes comment le simple faite d’être détenteur du  passeport CEMAC sans l’emploi, peut-il permettre aux Cemaciens plongés dans la misère et la pauvreté de circuler librement avec le ventre vide et affamé?. Comment des affamées peuvent-ils circuler sans tomber des vertiges?.  
     
 

Soyons sérieux, seule la démocratie, la croissance économique et le développement social pourront entraîner la création d’emploi permettant d’assurer la libre circulation dans la sous région CEMAC puisque avec une croissance économique à deux chiffres, les Cemaciens auront des moyens économiques engendrés par leurs emplois et ils pourront se permettre le lux de voyager d’un pays à un autre dans une grande liberté soutenue par les contreparties de leurs forces du travail. Il faudrait que les Cemaciennes sachent que le «passeport communautaire biométrique ne remplacerait jamais la carte de séjour du pays d’accueil, document indispensable pour pouvoir travailler légalement. Autrement dit, même si vous êtes Cemaciennes, vous ne pourriez travailler dans un autre pays de la CEMAC que si vous êtes détenteur d’une Carte de séjour donnée par les autorités de ce pays d’accueil«. En outre, il convient de souligner qu’avoir une carte de séjour ne signifie pas avoir un emploi. Pour avoir cette fameuse carte, il faut débourser des centaines de milliers de Franc Cfa que vous pouvez utiliser pour commencer un petit commerce chez soi pour votre famille, au lieu d’entreprendre une aventure qui risque de finir dans le grand banditisme par faute de moyens pour vivre. Je me permets d’expliquer à nos frères Cemaciennes que la seule solution serait que nos élites se comportent dignement et comme des gens responsables en mettant d'abord à terme leur pillage et en implémentant en  plus une politique économique viable et soutenable avec la participation de tous, un processus démocratique sans

 
 

tripatouillage où le meilleur candidat gagnerait, une implémentation d’une politique visant à mettre sur pied des grands investissements capables de générer des milliers d’emplois et enfin, de lutter contre la corruption afin d’assainir la situation économique de leurs pays respectifs. Au lieu de chercher à tromper éternellement les Cemaciennes qui ne me semblent plus d’être des dupes, les élites dirigeantes de la sous région devraient comprendre que « les patrimoines de chaque état appartient à tous les citoyens qui y habite et pas à un petit groupe d’élite à col blanc».

Il convient en plus de souligner aux Cemaciennes, un fait réel est celui que nous constatons, tant à Malabo qu’à

 
 

 Guinée Equatoriale, c'est déjà demain et un modèle pour la sous région

 Libreville où il existe des milliers de ressortissants de l’Afrique de l’ouest à la recherche d’emploi qui en principe devrait revenir aux Cemaciennes. Ils peuvent se déplacer librement à l’intérieur de leur espace communautaire mais pourquoi cette liberté de circulation à l’intérieur de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),  ne leur donne pas d’emploi qu’ils ont besoin au lieu de venir accroître le nombre des chômeurs de la CEMAC? Nos frères Cemaciennes doivent tirer leurs profits à chaque fois que les richesses de la sous région sont mises en valeurs ou exploitées, c’est Dieu tout-puissant qui nous a réservée cette chance. Cette réalité  vécue dans ces deux pays de la CEMAC, montre encore une fois que ce n’est pas le Passeport CEMAC qui viendrait résoudre le problème de Cemaciennes. Je ne dis pas que les autres africaines ne doivent pas  forcement venir chez les Cemaciennes, je pense que nous devrions être d’abord capables de nourrir tous les Cemaciennes avant de se permettre le lux de nourrir aux tiers. En résume, Il faudrait que les Cemaciens sachent que la
 
  CEMAC ne peut pas créer un emploi qu’ils ont besoin. La CEMAC n’est pas encore une communauté au profit des Cemaciennes, mais un instrument qui sert à protéger  les « élites dirigeants» car nous avons parcourus tous les objectifs de la CEMAC, et nous n’avons trouvé aucune clause qui parle de la démocratie de la sous région ou d’une suggestion sur la création d’une Commission Electorale Communautaire (CEC), c’est-à-dire un véritable outil qui toucherait réellement la vie quotidienne des Cemaciennes. Pourquoi la CEC ne peut pas exister pourtant , elle est indispensable pour imposer aux pays membres d’instaurer la démocratie dans leurs pays respectifs et en mettant en œuvre des politiques économiques et sociales, viables, cohérentes et  soutenables permettant d’atteindre une croissance économique à deux chiffres capable d’engendrer un niveau de développement social souhaitable et générateur d’emploi. Nous ne voulons pas une croissance économique sans développement social comme nous l’avons constatés dans  la sous région depuis 1960 où  une institution financière nous dit chaque année que la sous région CEMAC a obtenu un taux de croissance inférieur à deux chiffres, alors qu’on trouve dans la sous région des PPTE, en quoi sert donc ces  taux de croissances élevés maintes fois cités par les trompeurs?  
  Nous pensons que la mise en pratique d’un  instrument sous régional comme  la CEC permettrait de Consolider la démocratie et du développement social au sein de nos États membres et par conséquence, cela pourrait engendrer une création d’emploi et le taux de chômage  sous régional diminuera, ce qui permettrait de rendre aux Cemaciennes très dignes pour lutter contre le fléau du grand banditisme qui bat des records dans certains pays de la sous région classés comme  étant des PPTE par les ennemis des Cemaciennes où nos frères Cemaciennes souffrent de la misère et de la pauvreté en leurs faisant croire que «c’est le passeport CEMAC qui va résoudre leurs misères ». Où vont donc les recettes induites par la production du pétrole, du diamant, de la pêche, du bois, cacao, café, caoutchouc, etc de la sous région CEMAC ?  
     
  Nous rappelons à nos frères Cemaciennes que l’année 2009, c’est le point de départ pour mettre fin à notre souffrance. C’est également celui des multiples élections au niveau de la sous région et c’est enfin le début de la lumière ou du bout de tunnel. Soyons unies et solidaires, si nous voulons se débarrasser de la souffrance. Le temps est arrivée de mettre fin à ce qu’on appelle «l’Afrique centrale est mal partie grâce à la volonté de ses élites». Une petite poignée d’élite corrompue ne peut pas confisquer éternellement l’avenir de plus de 40 millions d’habitants. Soyons couragés en mettant fin à la corruption généralisée qui étrangle notre sous région qui croupisse de la misère et de la pauvreté alors que grâce à nos potentialités naturelles, nous ne sommes pas nées pour souffrir.

Il convient de souligner à nos frères de la CEMAC qu’il est temps de lutter contre «toute élite qui empêche l’instauration de la démocratie et de la libération de notre sous région en nous imposant la misère et la pauvreté puisque ce sont eux qui ont détournés nos richesses à leurs profits» et pour nous distraire, ils nous disent d’attendre le passeport CEMAC comme si c’était lui qui allait résoudre nos problèmes quotidiens provoqués par l’accumulation galopante des biens acquis malhonnêtement par «les ennemis du peuple Cemacien».

 
 


La structure actuelle de la CEMAC  ne semble  pas  réunir tous les objectifs d’une organisation du peuple et pour le peuple Cemacien. Pour que  la CEMAC fonctionne comme telle, elle devrait peut-être ajouter d’autres  objectifs, tels que:

o   imposer comme condition préalable pour y accéder de l’instauration d’un régime démocratique dans tous les États membres.

o   Veiller à l’établissement d’une politique de relance et de redressement économique dans chaque pays membres afin d’obtenir un niveau de développement économique et social soutenable permettant de créer des emplois pour éradiquer la misère et la pauvreté dans lesquelles croupissent les Cemaciennes.

o   Créer une organisation communautaire capable de faire des audits institutionnels pour évaluer le niveau de démocratie et de développement social dans chaque état membre.
 

 
 

o   Refléter les valeurs et les priorités des États membres, et lorsqu’il existe un déficit démocratique à l’échelon étatique. Pour y arriver, la CEMAC devrait s’appuyer sur la CEC, le parlement communautaire et la cour de justice communautaire (CJC).

  •  Mettre en œuvre des mécanismes permettant d’adopter une politique effective de promotion de la démocratie et de résolution des conflits au niveau de la sous région puisque ces conflits sont provoqués par le manquement des démocraties et de développement social dans ces états. Par exemple, les conflits que nos frères Tchadiens  et centrafricains sont entrain de subir, sont provoqués parce qu’il manque de la démocratie dans ces pays. Mais les autres Chefs d’état au lieu de convoquer à la table de négociation toutes les parties concernées, société civile inclue afin de trouver une solution immédiate en créant des gouvernements d'Unité Nationale formés par de démocrates pour bâtir les démocraties, ils préfèrent éviter de voir la réalité en face en cherchant des solutions qui ne pourront pas résoudre le problème qui est provoqué par les déficits de la démocratie et du développement social. Pendant ce temps là, les Cemaciennes regardent d’une façon impuissante, comment leurs frères sont entraîne de s’entre tuer  et s’il y avait de la démocratie, la solidarité des autres pays membres de la CEMAC pouvait obliger les parties en conflit à la table de négociation. En outre, une réunion dirigée par la CEC et la CJC pouvait restreindre aux deux parties à la fin d’hostilité.

 
 

o   Mettre en œuvre des mécanismes permettant de favoriser un besoin urgent de développement de capacité pour appuyer l’épanouissement, dans les pays  membres de la CEMAC, d’un secteur privé générateur de croissance, dans un contexte de mondialisation irréversible. Cela implique que les États membres de la CEMAC devraient  être suffisamment forts (en créant eux-mêmes des entreprises étatiques ou privées sous régionales)  pour soutenir la participation d’un plus grand nombre de capacités privées dans les activités les plus productives. De même, des organisations centrales nationales doivent-elles bénéficier d’un soutien susceptible de les aider à abandonner leurs attitudes de lobbying actuelles (de recherche de rente et d’« administration » du secteur privé), au profit d’une participation plus orientée vers les résultats dans le cadre du dialogue public-privé. Un autre  problème auquel semble confrontés les décideurs politiques consiste à mettre en évidence les opportunités immédiates d’investissements privés dans un contexte de risque maîtrisé, afin d’accroître le niveau de création d’emplois durables. Ceci pourrait contribuer à élargir le spectre de la distribution des revenus et à inverser la tendance au développement de la pauvreté au niveau de la sous région. La seconde problématique a trait à la conception et à la mise en œuvre de politiques destinées à transformer des opportunités économiques virtuelles en entreprises viables

Nous croyons très sincèrement que la création de la CEC, pourrait contribuer positivement à la démocratisation des états membres de la CEMAC puisque la population l’exige. La CEC permettrait à la CEMAC  de disposer des outils et de la dynamique nécessaire pour s’impliquer plus activement dans les questions démocratiques qui touchent directement la population, au lieu d’être un instrument virtuel et fantôme et qui ne semble pas être à l'écoute des   Cemaciennes envies de la démocratie et de développement social.

Il est important que les pays membres de la CEMAC prennent conscience de la nécessité de promouvoir la démocratie de manière privilégiée à l’intérieur de chaque état  membres puisque cela va leurs permettre de parvenir, plus efficacement que d’autres, au « point de l’alternance politique ».Elle devrait inciter les États membres en mesure d’exercer une influence effective sur le cours des événements, comme par exemple le cas du Tchad et de la RCA à adopter une approche et des mesures dynamiques communautaire, impartiale, rapide et appropriée.

La CEC et la CJC devraient travailler main dans la main. Elles devraient en plus encourager les bailleurs de fonds à prendre conscience plus profondément des synergies entre développement économique et politique. Elles pourraient nouer un dialogue avec des institutions financières internationales, afin d’intégrer les questions liées au développement politique plus pleinement dans leurs approches de développement. Il est clair que l’efficacité des institutions de gouvernance, telles que les instances de législation et municipales, sont parties intégrantes, à la fois du succès des réformes économiques et des processus de démocratisation. En réalité, il n’existe pas de ligne de démarcation entre le point où la réforme économique s’arrête et celui où la réforme politique commence.

Il est souhaitable que la CEC met l’accent sur les problèmes de consolidation démocratique de « deuxième génération », et notamment le développement économique. Il est essentiel quelle se concentre sur les problèmes de démocratie dits de « deuxième génération », pour que la qualité des institutions démocratiques puise se renforcer, et afin d’éviter les reculs démocratiques. Ainsi, les études d’opinion réalisées au niveau de la sous région CEMAC montrent-elles qu’il existe un désenchantement populaire considérable à l’égard tant des partis politiques que du système judiciaire, fréquemment considérés comme corrompus et ne répondant pas à leurs problèmes.

Un accent particulier peut également être mis sur des thèmes tels que la réglementation du financement des partis politiques, l’amélioration de la qualité de la couverture médiatique, le développement de méthodologies d’évaluation de l’opinion publique, une meilleure gestion des processus électoraux, un fonctionnement amélioré du législatif, la décentralisation des institutions, ainsi que diverses autres mesures de réforme institutionnelle. Les organisations sous régionales peuvent être bien placées pour apporter une assistance technique par rapport à ces types de questions et pour favoriser las coopération sous régionale avec la création des foyers et des marchés sous régionaux

Les activités dans le cadre des projets communautaires pourraient être centrées non seulement sur les aspects privilégiés et actuels, tels que la responsabilité financière, ou les réformes juridiques/judiciaires, mais englober également le rôle du législatif et la participation de la société civile, les services aux circonscriptions électorales, le soutien aux infrastructures, les rapports entre le législatif et l’exécutif, ainsi que le fonctionnement et les procédures législatives générales.

Les activités des institutions financières internationales pourraient dépasser ce stade et se fonder sur la reconnaissance du fait que des exercices de nature exclusivement politique, telles que des élections, sont susceptibles d’avoir des effets positifs, ou au contraire délétères, sur le développement économique des pays, en fonction de leur légitimité apparente.

Le mandat de la CEC et de la CJC devrait être plus élargi et renforcé. Le mandat des diverses organisations sous régionales en matière de démocratie pourrait être plus amplement détaillé et développé par les experts de la sous région.

Pour renforcer et approfondir l’adoption de normes démocratiques, les organisations sous régionales devraient s’efforcer de faire de la notion de « droit à la démocratie », un droit effectif, plutôt qu’une valeur. Soutenir le droit à la démocratie en tant que droit effectif pourrait accélérer son adoption comme norme acceptée au sein des États membres de la CEMAC, à la fois par le biais de la définition, implicite et légale, des normes démocratiques par les organisations sous régionales, ainsi qu’à l’échelon de la communauté internationale.

Il faudrait mettre un accent particulier sur les problèmes de consolidation, renforcement et la mise en place des organes (CEC) permettant de mettre en œuvre les instruments démocratiques de «la CEMAC», et notamment le développement économique. Il est essentiel que les organisations sous régionales se concentrent sur les problèmes de démocratie dits de «la CEMAC», pour que la qualité des institutions démocratiques puisse se renforcer, et afin d’éviter les reculs démocratiques.

La CEC, épaulée par la Cour de Justice de la CEMAC,  pourrait en outre, mettre sur pied des structures permettant de mettre un accent particulier sur des thèmes tels que la réglementation du financement des partis politiques, l’amélioration de la qualité de la couverture médiatique, le développement de méthodologies d’évaluation de l’opinion publique, une meilleure

 
 

 gestion des processus électoraux, un fonctionnement amélioré du législatif, la décentralisation des institutions, ainsi que diverses autres mesures de réforme institutionnelle. Les organisations sous régionales, telles que la Cour de Justice de la CEMAC, les membres du parlement communautaire, etc.;  peuvent être bien placées pour apporter une assistance technique par rapport à ces types de questions.
Une Cour d’audit institutionnelle de la CEMAC devrait être mise en œuvre pour effectuer les Audits démocratiques. L’OCDE dispose, depuis un certain nombre d’années, d’un processus d’évaluation par les autres États membres. Le nouveau mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) est un processus d’audit démocratique national à base régionale mais non opérationnel.

 
 
L’adoption et le développement de ces audits démocratiques constitueraient des outils utiles, en termes de collecte et de diffusion d’informations crédibles concernant le respect, par les pays de la sous région, des normes démocratiques communément admises. Grâce aux résultats de  ces audits de démocraties, la CEMAC pourrait prévenir les conflits, la prolifération des mercenariats, les tentatives de renversements des gouvernements légaux, en offrant de servir de protections communautaires sûres aux membres de gouvernements démocratiques victimes d’un coup d’État et en luttant contre tous les pays qui veulent suivre encore avec la Démocrature dans leurs pays respectifs.

Les membres de la CEC pourraient également être chargés d’élaborer les rapports de violations des droits des citoyens dans leurs pays respectifs et ces rapports doivent être acheminés vers le bureau central du parlement communautaire qui pourrait d’abord débattre leurs  contenues avant de les soumettre, avec des résolutions en appui, aux sommets des chefs de l’état.

Enfin, un rapport sur l’état de la liberté et du respect de droits de l’homme devrait être publié annuellement par le CEC et ceci permettra à tous les Cemaciennes de suivre l’évolution de la démocratie et du respect des droits de l’homme dans tous les pays de la sous région.

 
     
     
  LA COMMUNAUTE CEMACIENNE DES DEMOCRATIES  
  La CEMAC devrait fonctionner comme s’il s’agissait d’une Communauté  Cemacienne des démocraties. C’est à dire, comme une coalition intergouvernementale de pays démocratiques et en voie de démocratisation de la sous région, qui s’engage fermement à renforcer et à promouvoir les normes et les pratiques démocratiques et de développement social dans la sous région.

Elle comprendrait d’un processus gouvernemental composé des représentants des gouvernements participants, et d'un processus non gouvernemental composé des organisations de la société civile, à savoir :

  • la CEC,
  • la Cour de justice de la CEMAC,
  • le Parlement communautaire, 
  • la CJC,
  • Les membres de diverses associations,
  • Les ONG, etc. formées des Caucus Démocratiques au sein de la CEMAC.

La Communauté Cemaciennes des démocraties  devrait rassembler tous les démocraties de la sous région CEMAC tout entier pour échanger de point de vue et d’expériences, ainsi que pour soutenir et préserver la culture, les pratiques démocratiques et de développement social. Pour cela, elle serait souhaitable qu’elle soit dotée d’un «Comité de Pilotage Communautaire (CPC)», constitué par des experts des pays de la sous région qui veulent y participer dont l’entrée et sortie seront de la volonté des experts eux-mêmes sans qu’il y ait le quitus de leurs gouvernements dont le rôle serait de financer le fonctionnement du CPC.

C’est le CPC  qui devrait être chargée de la coordination de la conférence biannuelle des experts de la sous région en matière des audits communautaires en matière de l’évolution de la démocratie, de la situation économique dans chaque état, du respect des droits de l’homme ainsi que des initiatives ad hoc et des activités à caractère permanent de la Communauté au niveau des pays participants, à l’échelon sous régional et dans le cadre de groupes de travail.

De part sa nature de conclave interétatique et communautés de la sous région,  la Communauté Cemacienne des démocraties s’efforcerait  d’aider des démocraties, à part entière ou naissantes, d’apprendre les unes des autres, et de donner forme, collectivement, à un ensemble de principes et d’actions permettant de préserver du recul des acquis démocratiques.

Par cette proposition, j’invite à tous les dirigeants des institutions de la CEMAC de bien vouloir donner suite à cette proposition en la présentant dans leurs plénières et tous les Cemaciennes attendent de recevoir votre réponse que nous allons également publier dans cette page comme étant votre réponse.

 
 
Les Cemaciennes sont fatigués d’assister à de multiples sommets depuis 1960  pour rien. Voici une idée qui tourne dans la tête de toutes les Cemaciennes qui veulent une Commission susceptible de résoudre leurs problèmes d’organisation des élections afin de mettre fin aux multiples tripatouillages que nous vivons dans notre zone après chaque élection. Nous souhaitons une communauté capable d’élaborer une politique économique viable, cohérente et soutenable susceptible d’engendrer  un taux de croissance à deux chiffres capable de diminuer le  chômage galopant de la région, seule solution pour éradiquer la misère et la pauvreté dans lesquelles se trouvent
 
 

plongés les Cemaciennes provoqué par les politiques d’Ajustements structurels imposés à nos peuple sans leurs volontés et qui sont des véritables génératrices du fardeau de PPTE qui nous tue depuis des siècles.

Je remercie d’avance à tous les internautes du monde entier qui ont eu la possibilité de lire entièrement cette proposition et surtout à tous les Cemaciennes. J’attends également leurs commentaires et suggestions afin d’enrichir mon idée de créer un véritable instrument au profit de tous les Cemaciennes au lieu d’accepter d’être éternellement trompés par nos élites. On peut tromper un petit groupe de Cemaciennes, on peut également tromper certains pays membres de la CEMAC mais nul ne peut tromper tous les Cemaciennes tout le temps. Le temps est arrivé à nous tous de dire NON à ceux qui pensent qu’ils nous trompent et qu’ils ont le monopole de nous imposer leurs volontés en bafouent celle des Cemaciennes (*).

 
     
     
     
     
 

(*).- Extrait de l’ouvrage Intitulé : Guinée Equatoriale : Cadre Naturel, Économique et socioculturel,
Chapitre XXX, Page 353,
Auteur :  Manene Nsogo Juan
Economiste & Consultant International
Email: Ge-infonet@guineequatoriale-info.net

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