Nous voudrions saisir cette
occasion pour présenter nos
remerciements à nos parents
Monsieur Nsogo Aba’a Emilio et
Madame Nsang Mamiaga Marie
Qui reposent en paix dans le
village de Ntú Angok, district
d’Ebebiyin, province de Kie Ntem
et pour leur grande hospitalité,
encouragement et appui moral
pour que le projet de
publication de cet ouvrage soit
réalisé.
Nous voudrions en outre
féliciter à notre aimable fils
unique, appelé
Juan Desta Manene plus connu par
le surnom de « Trésor »
Enfin, c’est à mon feu épouse,
Madame Desta Mechecha
que nous devons une vive
gratitude, pour sa contribution,
à tous les niveaux avant son
décès afin que nous puissions
mener à bien ce projet à sa
conclusion
TABLE DES MATIERESS
Introduction
6
Chapitre I.- La structure d’une économie
émergente. 13
I.- Qu’est ce qu’une économie
émergente?
14
II.- La Liste des économies
émergentes
16
III.- Les nouveaux pays
industrialisés
16
IV.-
La stratégie des NPI
d’Asie
17
Chapitre II.- Le contexte géographique et sociodémographique
18
I.- Le
Contexte géographique, politique
et administratif
19
II.- Le contexte sociodémographique
20
III.- Les Indicateurs
éducatifs du pays
22
IV.- Le développement des
ressources humaines
24
Chapitre III.- La Situation économique et financière
26
I.- Le Contexte politique et socioéconomique 27
II.-
L’étude et analyse sur
l’économie de la Guinée
Equatoriale
29
III.- La mise en valeur du
pétrole de la Guinée Equatoriale
32
IV.- Les questions du
fonctionnement structurel
38
V.-L’aperçu sur la structure
économique
44
Chapitre IV.- La situation
politique et les échanges
commerciaux
50
I.- Les Relations avec la
communauté financière
internationale
51
II.- La politique budgétaire
53
III.- La Situation financière
55
IV.- Les échanges
internationaux. Les perspectives
et les défis à relever
56
Chapitre V.- La Guinée
Equatoriale peut-elle devenir un
pays émergent en 2020 ?
63
I.- La Guinée Equatoriale a un
taux de croissance à deux
chiffres
64
II.- Que faut-il faire
la Guinée Equatoriale
pour
devenir un pays
émergent ? 66
III.- Les mesures stratégiques à
entreprendre au
préalable 72
IV.- La gestion efficace et
rationnelle de ressources
naturelles 75
V.- Le genre et la jeunesse : Un
parmi les pôles du »Miracle
équato-guinéen » 77 VI.- Les solutions de principales
contraintes qui freinent le
développement social
80
Chapitre VI.- Comment faire surgir le « Miracle
équato-guinéen » ? 90
I.- Les autres intervenants et
encore des accords de prêts pourquoi
faire 91
II.- Comment sauver le pouvoir
judiciaire ? 93
III.- Les autres stratégies
multisectorielles du Miracle
équato-guinéen 94
IV.- Les autres axes à
entreprendre pour
mieux réussir à atteindre les
objectifs définis
107
Conclusion Générale 115
Définition de certains termes
statistiques utilisés dans cet
ouvrage
119
Les Références
Bibliographiques 129
INTRODUCTION
L'économie
de la Guinée Equatoriale est en pleine
mutation, caractérisée par une forte
croissance à deux chiffres. Mais malgré ces
énormes ressources économiques dont dispose
le pays, on observe, à cause des
insuffisances et de la discontinuité dans
l'application des programmes de réformes,
que le pays reste confronté à des problèmes
structurels et institutionnels dues au
manque des ressources humaines nationales.
Sa performance sociale et la gouvernance
restent encore insuffisantes. Toutefois, il
dispose d'un potentiel de croissance
important dans les secteurs pétrolier,
halieutique et forestier, dont la mise en
valeur rationnelle permettrait d’améliorer
la situation socio-économique des
populations.
Après avoir
commencé à exploiter son pétrole dans les
années 93, la Guinée Equatoriale est
devenue l’une des économies à avoir connu la
croissance la plus rapide au monde. Elle
reste l’un des pays d’Afrique ayant la
croissance la plus forte de même qu'une des
principales destinations pour les
investissements étrangers. Cependant elle a
souffert en 2009 d'un ralentissement
économique, la croissance du produit
intérieur brut (PIB) tombant à 1.9 % contre
11.3 % en 2008. Cet effondrement résulte de
la chute des cours et de la production de
pétrole dans le sillage de la récession
mondiale. Si bien que la part des
hydrocarbures dans le PIB est tombée de 77 %
en 2008 à environ 61 % en 2009. Les
hydrocarbures restent néanmoins le principal
secteur dynamique de l’économie
équato-guinéenne.
Le
domaine maritime de la Guinée Equatoriale
contient d’importantes réserves de pétrole
et de gaz. Derrière le Nigeria et l’Angola
elle est le troisième plus grand producteur
de pétrole de l’Afrique subsaharienne. Dans
de récentes négociations sur des licences
groupées, la Guinée Equatoriale a accru ses
participations dans de nouveaux PSC. L’État
a acheté les avoirs de la société américaine
Devon, qui détenait une importante part
minoritaire dans le plus grand champ
pétrolifère, pour s’assurer une
participation active dans ce dernier.
La
production gazière est traitée en condensat,
en gaz de pétrole liquéfié, en méthanol et
en gaz naturel liquéfié (GNL). Les réserves
de pétrole sont estimées à 1.8 milliard de
barils, les réserves de gaz confirmées sont
de 37 milliards de mètres cubes (au 1
janvier 2009). Les compagnies américaines
sont prépondérantes dans l’industrie des
hydrocarbures, mais les sociétés chinoises,
proposant d’importantes lignes de crédit,
gagnent du terrain. La production de pétrole
stagnant, et, selon les prévisions, les
réserves devant être épuisées vers 2030, les
autorités équato-guinéennes ont décidé de
concentrer leurs efforts sur l’industrie
gazière. Ils ont autorisé le groupe BG, leur
seul pourvoyeur de GNL, à vendre un stock de
gaz à tout acheteur mettant ainsi un terme à
un conflit sur la vente de gaz à l’Asie. Il
existe des ressources naturelles
inexploitées de titane, de minerai de
fer, de manganèse, d’uranium et d’or
alluvial.
Une gestion
saine des vastes ressources gazières et
pétrolières de la Guinée équatoriale est
cruciale pour réduire la pauvreté et
promouvoir le développement humain. À ce
jour le principal sujet d’inquiétude est le
haut niveau perçu de corruption, l’absence
des ressources humaines et le manque de
transparence dans la gestion des ressources.
Les pouvoirs publics ont entrepris des
démarches pour adhérer à l’ITIE et ce
dernier a rejeté leur demande faute de
transparence. Actuellement, la Guinée
équatoriale n’a plus le statut de candidat à
l’ITIE et s’éloigne des étapes finales qui
lui devraient la permettre d’atteindre les
critères de validation d’un pays dit
conforme. Les pays dits conformes sont ceux
que l’ITIE considère comme appliquant ses
normes. La participation de la société
civile est une exigence cruciale pour
obtenir ce statut.
Dans le
développement des ressources naturelles,
la capacité institutionnelle de gérer les
vastes ressources du pays en hydrocarbures
représente un facteur déterminant pour que
la Guinée Equatoriale devienne un pays
émergent. Les termes des contrats initiaux
avec les compagnies étrangères exploitant
ces ressources sont généralement considérés
comme ayant favorisé ces compagnies.
Quelques-uns de ces contrats ont été révisés
pour prendre en compte cette observation.
L’État considère le secteur du gaz naturel
comme un élément déterminant de sa stratégie
de diversification économique.
La Guinée Equatoriale a besoin d’une grande
transformation spectaculaire pour devenir un
pays émergent.
Le changement de mentalité, la création d’un
amour à la patrie et la solidarité sans
exclusion sont autant des conditions
cruciales pour bâtir un état susceptible
d’aspirer à être un jour, un pays émergent.
La Guinée Equatoriale pourrait devenir un
pays émergent vers l’horizon 2020 à
condition que l’économie de la Guinée
Equatoriale ne soit plus une économie de
cueillette et de rentière” et qu’elle puisse
tenir sur les trois pôles économiques de
croissance suivante :
Pôle industriel
ou l’industrialisation de la Guinée
Equatoriale
Pôle de transformation agropastorale ou la Guinée Equatoriale verte
Pôle des services à valeur ajoutée ou la Guinée Equatoriale des services de qualité à
Valeur Ajoutée.
Tous ces différents pôles seront très bien
développement au cours de notre ouvrage.
Le présent
document intitulé «Le Miracle
équato-guinéen », est un ouvrage rédigé
par l’économiste et consultant international
M. MANENE Juan, dans son but est de faire
en sorte que la Guinée Equatoriale puise
devenir très bientôt un « pays émergent ».
Il s’agit du résultat obtenu après une large
étude et analyse de la situation
économique, financière et socioculturelle de
la Guinée Equatoriale au cours de ces
dernières années.
Le
« Miracle équato-guinéen » permet, parmi
d’autres :
D’assurer et protéger les
investisseurs nationaux et étrangers
afin de relancer la situation économique
et sociale permettant de maintenir un
taux de croissance à deux chiffres une
des conditions indispensables pour
atteindre un véritable développement
économique et social du pays.
D’appuyer et développer
les projets disponibles (élaborés et
étudiés)
De promouvoir, respecter
et protéger les Droits de l’Hommes,
d'une façon spéciale le droit
fondamental lié à la vie, la justice
sociale et l'égalité de tous les
citoyens devant la loi, sans
distinction, ni préjudices ethniques,
tribaux, raciaux, départementaux ou
régionaux.
De garantir et promouvoir
la liberté d'expression et de NTIC.
De défendre l'unité
nationale, l'intégrité territoriale et
les droits des citoyens.
De créer une Commission
des Affaires Economiques chargées de :
lancer les appels d'Offres
Internationaux pour effectuer les Audits
de Comptes de l'Etat et de ressources
humaines ; évaluer et faire le suivi des
projets à implémenter ; intégrer dans la
gestion des affaires publiques à tous
les équato-guinéens compétentes qui le
veulent ; former les ressources humaines
indispensables pour assurer le
développement économique et social du
pays.
Pour que la Guinée
Equatoriale
devienne un pays émergent en 2020,
vu les énormes difficultés dans lesquelles
se trouve encore plongé le pays, il faudrait
d’abord définir un Document cadres de
stratégique visant à atteindre cet objectif.
Selon notre étude et analyse, il faudrait
Onze pôles stratégiques définis par
le«Miracle Equato-guinéen » pour conduire la
Guinée Equatoriale au club des pays
émergents. Pour y arriver de nombreuses
entreprises européennes taillent la part du
Lyon en Guinée Equatoriale, elles accaparent
tous les grands projets financés par les
autorités. Elles ont surtout des
implantations locales sur Malabo, Mongomo,
Oyala et Bata. Il s’agit de : Bouygues,
Sogea-Satom (Vinci), Incat (GB). Le marché
formel local est représenté par plusieurs
d’entreprises, parmi elles, ont trouve :
Cigesa, Rema, Construcciones Ecuator,
Construcciones Vinguema, Ecoc, Ecoref,
General Work, etc.
Le pétrole en Guinée
Equatoriale
L’avènement de la mise en valeur du l’or noir de la
Guinée Equatoriale avait suscité beaucoup d’espoir pour
le peuple équato-guinéen de sortir enfin de la pauvreté
et de la misère. Lorsqu’on débuta à parler de
l’exploitation du pétrole en Guinée Equatoriale, toute
la population était contente, puisque tout le monde
prenait l’exemple du Gabon qui avait une situation
semblable. Le sous- secteur pétrolier devrait
vraisemblablement être le plus prometteur grâce aux
multiples champs de pétrole qui sont découverts chaque
jour qui passe en Guinée Equatoriale qui est devenue la
troisième productrice du pétrole de l’Afrique
subsaharienne. Malgré ces multiples gisements, la Guinée
Equatoriale ne semble pas laisser de continuer à
s’endetter.
La Guinée
équatoriale attire un grand nombre
d’immigrés d’autres pays africains. Compte
tenu de la population peu nombreuse et de la
faible base des ressources humaines, les
autorités envisagent de réviser les lois sur
l’immigration pour attirer des travailleurs
formés. L’urbanisation s’est développée très
rapidement en raison du boom pétrolier et du
désintérêt pour l’activité économique en
milieu rural.
Avec une
somme de l’ordre de 20 000 USD par habitant
(chiffre de 2007)
la Guinée Equatoriale bénéficie de l’un des
PIB par habitant les plus élevés d’Afrique.
Elle a acquis ce statut dans le sillage du
boom pétrolier. Le taux d’alphabétisation
des adultes (87 %) est beaucoup plus élevé
que la moyenne de 63 % enregistrée dans
l’Afrique subsaharienne. Conséquence
également du boom pétrolier : l’aide par
habitant est tombée de 159 USD en 1990 à
49 USD en 2009, ce qui souligne la réduction
de la dépendance à l’égard de l’assistance
étrangère. L’indice de développement
humain (IDH) 2009, qui repose sur les
données de 2007, classait la Guinée
équatoriale au 118e rang sur 182 pays. L’IDH
combine plusieurs variables en relation avec
trois mesures : le niveau de vie,
l’espérance de vie, le savoir et
l’éducation.
La Guinée
Equatoriale a tiré de la manne pétrolière
des rentrées fiscales supérieures à 45 % du
PIB au cours des dernières années.
S’agissant de la mobilisation des ressources
publiques, la priorité pour le pays est la
gestion des importantes recettes pétrolières
et le portefeuille diversifié d’avoirs dans
lequel elles ont été investies. Par exemple,
les rendements relativement bas des réserves
du pays déposées à la BEAC représentent un
sujet grandissant de préoccupation.
Le
besoin de transparence et de responsabilité
dans la gestion des recettes constitue un
autre problème.
La corruption généralisée réduit le
rendement du secteur public, dont la
perception des impôts et l’efficacité des
dépenses. Par ailleurs, il importe d’assurer
l’équité en économisant une partie des
revenus pétroliers pour les générations
futures. Ce qui débouche sur un autre motif
d’inquiétude : qu’arrivera-t-il quand les
réserves de pétrole s’épuiseront, autour de
2030 comme c’est généralement prévu ? Les
autorités considèrent le gaz naturel comme
un atout essentiel dans le contexte de
l’avenir post-pétrolier du pays.
D’autres
secteurs ont pourtant également un potentiel
considérable pour générer des revenus. Le
pays détient par exemple de substantielles
ressources maritimes sous-exploitées. De
bonnes perspectives existent aussi dans
l’augmentation des exportations de bois et
l’incitation à la production de produits
agropastoraux comme le cacao, principal
produit d’exportation jusqu’à la découverte
du pétrole.
Il est
également possible d’accroître les recettes
publiques en développant la structure
institutionnelle. Pour y arriver, les
autorités devaient prendre des mesures pour
améliorer la gestion des finances publiques.
L’administration fiscale devait renforcer sa
formation et le contrôle des contribuables
par l’utilisation d’un numéro
d’identification. L’administration des
douanes devrait automatiser et mettre en
œuvre l’inspection avant expédition. Le
Trésor devrait améliorer la classification
des dépenses publiques.
D’après les données précédentes, nous
pouvons assurer que la Guinée Equatoriale
dispose des ressources naturelles dignes de
ce nom lui permettant d’atteindre les
objectifs d’un pays émergent que l’on peut
considérer comme
un pays qui ne fait plus partie des pays les
moins avancés. La définition d’un pays
émergent est parfois réduite à celle de
nouveaux pays industrialisés. Pour que la
Guinée Equatoriale atteigne cet objectif, il
faudrait définir un Cadre approprié que
l’auteur a Intitulé par le “Miracle
équato-guinéen”.
Il s’agit de présenter les politiques multisectorielles que les
autorités de la Guinée Equatoriale doivent
déployer pour mettre en place le train du
développement économique et social durable
du pays. “Un miracle
équato-guinéen”
s’articule en Onze
pôles et couvre des aspects aussi divers que
les multiples facettes de la société
équato-guinéenne. Pour ce qui est des
aspects économiques, on pourrait s’attarder
sur la :
Mise en place d’un plan
Cadre de politiques
multidisciplinaires ;
Diversification des
sources de croissance et de
développement durable;
Mettre en place les
infrastructures de soutien au
développement économique et social;
Mieux gérer les finances
publiques,
Industrialisation du pays
et renforcement du rôle de l’Etat.
Mieux responsabiliser les
équato-guinéens en créant un esprit de
responsabilité et de solidarité
afin d’avoir le sens d’un Etat;
Mise sur pied d’une
démocratie libérale et consolider un
État de droit et du respect des droits
de l’homme.
Définir une économie
basée sur les principes d’une économie
du marché bien structuré
La mise en
œuvre du contenu de ce Document Cadre de
Stratégies politiques, sociodémographique et
socioéconomiques permettra aux autorités
équato-guinéennes de faire sortir d’un pays
pauvre, à un nouveau pays industrialisé.
C’est le résultat d’une étude réalisée par
son auteur. Cette étude et analyse
débouchent sur l’appréciation de la
convergence, de la conformité aux grandes
orientations de politique économique et à la
discipline indispensable pour une économie
en bonne santé.
Cette étude et analyse
pourront également être utilisées
au profit notre pays. En outre, les organismes financiers
internationaux
pourront, s’ils les veulent,
apporter leurs
concours au développement économique et
socioculturel de notre pays. La formation
des ressources humaines est la clé pour la
mise en œuvre de cette politique de relance
et de redressement économique et social de
la Guinée Equatoriale.
Parce que trop souvent, les acteurs qui ont
le souci de développer les pays du monde
préfèrent ignorer les difficiles questions
de financement qui s’attachent à leurs
propositions, cette étude identifie les
contraintes et souligne les efforts qui
doivent être consentis pour que les
équato-guinéens puissent accéder à une
meilleur vie, à un enseignement de qualité
indispensable pour que les équato-guinéens
puisent d’abord changer de mentalité
consistant à détester tout ce qui est lié à
la vie moderne. Nous pensons qu’il faudrait
d’abord former les équato-guinéens pour
qu’ils puisent avoir un niveau de formation
acceptable leur permettant de pouvoir
diagnostiquer le niveau de leur propre vie, au lieu de
combattre, le bien fondé d’avoir obtenu une
formation indispensable pour contribuer
positivement au développement du pays.
Ce « Miracle équato-guinéen »
a, parmi ses
buts, de dresser un état des lieux précis et
actualisé des coûts et du financement des
systèmes d’enseignement supérieur en Guinée
Equatoriale. Cet
ouvrage présente
également différents scénarii d’évolution
permettant d’indiquer les marges de manœuvre
potentielles pour que les systèmes se
développent de façon soutenable. Enfin, elle
vise à identifier les leviers de politique
permettant aux autorités équato-guinéennes
et responsables de l’éducation et de la
santé d’améliorer la qualité et la
performance de leur personnel, tout en
planifiant également leur développement.
Cet ouvrage
se veut être un point de départ pour des
travaux plus précis dans le cadre de la
recherche des solutions appropriées pour
permettre à la Guinée Equatoriale de sortir
de ses multiples difficultés dues par le
faite d’un manque des ressources humaines
indispensables pour tout développement
économique et social.
Du point de
vu politique, le « miracle équato-guinéen »
définie les différentes politiques à mettre
en œuvre en Guinée Equatoriale pour qu’elle
atteigne une économie émergente le plus
rapidement possible.
S’agissant
de l’état de la convergence, le présent
ouvrage s’appuie sur les critères et
indicateurs macroéconomiques et
sociodémographique. Toutefois, les
difficultés d’ordre organisationnel et
opérationnel qui persistent au niveau de
l’Etat retardent encore la faisabilité et la
production des programmes destinés aux
différentes études réalisées.
En
définitive, cet ouvrage invite aux autorités
équato-guinéennes dans le cadre de
l’exécution de son programme économique
respectif à poursuivre la transparence dans
la gestion de l’économie ainsi que
l’assainissement des finances publiques, et
à mettre en œuvre une stratégie de
diversification afin de réduire la pauvreté
et de s’acheminer vers la réalisation des
Objectifs définis dans le « miracle
équato-guinéen ».
Les lecteurs
ciblés par cet ouvrage économique et
socioculturel sont nombreux, entre autre:
¨Aux
autorités équato-guinéennes, aux bailleurs
des fonds, aux programmeurs, aux
spécialistes du tiers monde.
¨Enfin, tous
ceux ou celles qui aimeraient lier le
plaisir à l’utile ne seront pas déçus de
cette lecture agréable, riche en information
et en recommandation.
Pour mieux
comprendre comment s’articulèrent les
politiques du « Miracle équato-guinéen »,
nous vous invitons à lire le contenu de cet
ouvrage qui est scindé en six chapitres,
divisés en plusieurs titres et sous titres,
d’une Conclusion générale,
une liste de définitions
de certains termes statistiques utilisés
dans cet ouvrage et enfin d’une Référence
Bibliographique très riche
Dans
un premier chapitre,
nous étudierons et analyserons au cours de
notre étude et analyse, ce qu’on attente par
une économie émergente et ses déférentes
facettes. En passant par sa définition, des
nouveaux pays industrialisés, des pays
émergents, de marchés émergents, etc. Nous
achèverons ce chapitre par une analyse des
mesures prises par les pays Asiatique pour
devenir des NPI.
Dans
le deuxième chapitre,
nous aborderons abondement du contexte
politique, socioéconomique et
sociodémographique, sans oublier des
indicateurs en matière de l’éducation du
pays.
Le
troisième chapitre,
sera concentré sur la situation économique,
financière et socioculturelle de la Guinée
Equatoriale. Nous parlerons comment le
pétrole a bouleversé la situation de la
Guinée Equatoriale qui est devenue du jour
au lendemain un pays à revenu élevé. Nous
évoquerons les dysfonctionnements et les
effets pervers d’un développement structurel
non rationnel.
Le
quatrième chapitre
fera la lumière sur la politique budgétaire
et financière. Ce chapitre sera achevé par
l’analyse de la situation des indicateurs
du pays relatifs aux échanges internationaux
en passant par la définition des
perspectives d’avenir et les défis à relever
pour atteindre les objectifs définis dans le
« Miracle équato-guinéen ».
Le
Cinquième chapitre,
sera accentué sur les différentes
transformations spectaculaires du pays, la
mise en place du « Miracle équato-guinéen »,
ce qui permettra à la Guinée Equatoriale de
passer d’une économie à revenu
intermédiaire, à une économie émergente ce
qui lui donnera toute l'énergie possible
pour entreprendre, par
la grande porte, le train des Nouveaux Pays
Industrialisé de la planète, Un vrai
«miracle équato-guinéen » puisque
l'impossible n'est pas équato-guinéen.
Le
Sixième chapitre,
sera consacré aux différents apports
économiques et financiers permettant
d’aboutir à un pays émergent. La
réorganisation du pouvoir judicaire et
d’autres composants de la société seront mis
en œuvre épaulés d’un ensemble des mesures
d’accompagnement
Nous tirerons la conclusion
générale en voyant comment
la Guinée Equatoriale se
transforme ses multiples taux de
croissances à deux chiffres en
un Nouveau pays industrialisé en
passant d’abord par un pays
émergent
en 2020. En outre, on verra
comment les autorités
d’une part et la population
équato-guinéenne
sans exclusion
d’autre part doivent se
mobiliser pour métamorphoser
leur pays en moins d’une dizaine
d’année ceci permettrait à
tous les pays du monde de vivre
le
résultat du
« Miracle équato-guinéen » au
grand bonheur de tous les
équato-guinéens.
Enfin, nous
dresserons
une liste de définition
de
certains termes statistiques
utilisés dans cet ouvrage. Une
liste de Références
Bibliographiques donnera le
point final à notre ouvrage (*)
(*).-
Extrait de l’ouvrage Intitulé:
LE " MIRACLE EQUATO-GUINEEN "
Guinée
Equatoriale : un pays émergent en 2020
Auteur : Manene Nsogo Juan
Economiste &
Consultant International
Email:
Ge-infonet@guineequatoriale-info.net