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QU'EST CE QUE LA GUINEE EQUATORIALE GAGNE DANS LA CEMAC?

   
         
   

 

   
         
   
 

Le camerounais: un caillou dans les bottes des équatoguinéens.

 
 

Guinée Equatoriale, ancienne colonie espagnole, ayant une culture hispanophone, a toujours été un pays en paix depuis l'époque coloniale jusqu'aujourd'hui. Ebebiyin, depuis l'époque coloniale, est une grande ville et  centre commercial pour tous les habitants de cette région. Elle était une ville paisible au carrefour de trois frontières (Cameroun, Gabon et Guinée Equatoriale) où tous les fang de ces trois pays vivaient en paix et en harmonie entre frères fang avant que  les Bilops" (étrangers en Ntoumou) viennent convertir leur vie en un véritable calvaire. Il est difficile de trouver un Camerounais du Sud (région de la Vallée de Ntem ) qui n'a pas de parents en Guinée Equatoriale. Selon les normes coutumiers fang, il est impensable de séparer les fang entre eux et les frontières qui ont été imposées par les blancs, ne constituent aucun obstacle dans la libre circulation entre les fang.  L'hospitalité des équatoguinéens à l'égard de leurs frères camerounais fang reste intacte et la libre circulation n'a jamais été dérangée malgré la fermeture de la frontière coloniale, les rencontres entre les Ntoumous n'ont jamais cessée. Mais l'arrivée des autres groupes ethniques des camerounais (Douala, Bamiliké, Bamoun, Aussa, Bassa, etc)  avec leurs coutumes est entrain de bouleverser la vie paisible des fang de l'Afrique Centrale. Ces aventuriers non fang pensent  qu'ils doivent tromper la vigilance des fang afin de rendre leur vie un grand calvaire..

 
 

Guinée Equatoriale : une croissance économique réelle

La mise en valeur de l'or noir de la Guinée Equatoriale, a entrainé, l'arrivée de milliers des camerounais non fang à la recherche d'une  vie meilleure, mais trouver du travail est un grand parcours de combattant ce qui donne lieu au grand banditisme, vol et assassinats. A cause du pétrole,  tous les surplus de la sous région s'y sont installés pour tenter de tirer leurs profits.

Depuis que la Guinée Equatoriale est devenue membre de la CEMAC, il n'y a que des problèmes. Elle n'a pas eu de repli, elle n'a rien gagné en intégrant dans la CEMAC et elle ne va rien gagner selon l'affirmation  d'un chroniqueur de la CRTV qui expliquait dans une émission diffusée par leur chaine ceci" les  équatoguinéens n'ont pas d'expertise et le passeport communautaire est le bouquet émissaire pour profiter de la Guinée Equatoriale. Il affirmait que ce passeport va permettre à tous les Camerounais qui les veulent d'y aller

 
   Mais ce qu'il a occulté ce fameux chroniqueur, dans  ses propos insensés, c'est que "ce n'est pas la Guinée Equatoriale qui pourrait trouver du travail à des millions de camerounais au chômage puisque c'est le rôle de l'état camerounais.  
 

On peut se poser la question si ce ne sont pas  ces genres d'idées qui ont rendus Cameroun PPTE?. Tout le monde se demande pourquoi les Camerounais ne peuvent pas  redresser la situation économique et sociale de leur pays (avec une potentialité naturelle énorme et sans oublier l'opération épervier). Les potentialités naturelles du Cameroun devraient permettre  de résoudre leur problème de PPTE au lieu de déranger malhonnêtement les autres  pays dont leur faute est de vouloir vivre en paix. Ce qui est très regrettable c'est qu'en Guinée Equatoriale, être Camerounais est synonyme de malfaiteur, d'assassins, etc là il y a des milliers d’étrangers ( plus de 30 000 nigérians qui cohabitent pacifiquement  avec les équatoguinéens), pourquoi se sont les camerounais qui ont cette image malsaine ?. Au niveau de la sous région, il y a également des milliers de gabonais qui sont installées légalement en Guinée Equatoriale et leur présence ne dérange personne. Ce sont des gens très fiers dont les noms ne figurent pas parmi les "Sans Papiers" et on ne peut pas les trouver dans les affaires louches

 
 

Guinée Equatoriale: c'est déjà demain avec un modèle de développement

En Guinée Equatoriale, les camerounais non fang ne sont pas biens venus et les équatoguinéens ne veulent plus les voir chez eux, car ils disent qu'ils sont loin d'être honnête. Depuis les années 1960 Cameroun est un pays membre des institutions qui sont devenues CEMAC aujourd'hui et le Secrétaire Générale de cette institution est un camerounais qui se bat jour et nuit pour que le passeport CEMAC soit mis en circulation le 01.01.2010. Pourquoi la CEMAC ne peut pas aider le Cameroun à se débarrasser du PPTE?  Est ce que la CEMAC a demandé par un référendum à chaque Etat membre si ses ressortissants sont d'accord de ce fameux passeport?. Qu'est ce que la Guinée Equatoriale va gagner en acceptant la libre circulation de grands bandits et malfaiteurs dans son pays?
En analysant ce que dit le chroniqueur de la CRTV, on peut conclure que les équatoguinéens attendent, avec ce passeport un grand calvaire: le braquage de banques, le viol des petites filles, des attaques généralisées et enfin une déstabilisation totale de

 
 

 notre pays avec des mercenaires sous prétexte d'une intégration économique sans aucun profit. Depuis l'avènement du pétrole, la population équatoguinéenne a été victimes de toutes tractations perpétrées par les ennemis de notre pays qui sont jaloux de nous voir vivre bien et ceci a été bien marqué par les attaques que nous avons  vécues à Bata, sans oublier la tentative de déstabilisation  que nous venons de vivre à Malabo.

Pendant le temps que notre pays est entrain de se développer dans tous les secteurs ( le pays est un grand chantier  avec la mise en œuvre de 600 projets de construction nationale) certains medias camerounais passent leur temps entrain de nous dénigrer au lieu de résoudre les multiples problèmes de leur pays. Nous invitons "Mutations" de suivre tous les jours leurs chaines de télévisions et elles verront à quel point le grand banditisme est bien installé dans leur pays. Il faudrait que "Mutations" sachent que "pendant le temps que le train du développement économique et social de la Guinée Equatoriale passe, "Mutations" aboient  avec un rage de jalousie"

La Guinée Equatoriale est victime de tous les maux: grand banditisme,  braquage, violation des petites filles, vol et attaque en main armée, etc. Par exemple, dans la ville frontalière d'Ebebiyin la vie n'a plus de sens, les malfaiteurs en provenant de Kye Ossi attaquent quotidiennement la population la nuit, Un groupe de malfaiteurs tous de camerounais détenu avait tenté de tromper la vigilance d'un gérant d'un hôtel de la ville d'Ebebiyin. Un autre groupe avait également attaqué une Clinique de la même ville où il a été arrêté par la force de l'ordre et renvoyé chez eux en passant par Kye Ossi, les exemples sont multiples,  mais une fois arrivée au Cameroun, au lieu de dire qu'ils sont des malfaiteurs, ils ont dit qu'ils s'agissaient de commerçants et que les militaires équatoguinéens avaient soustraite leurs richesses. Est ce que c'est cela, ce que les camerounais appellent bon voisinage, solidarité et intégration sous régionale?

 
 

Le mois dernier, nous avions suivit sur "Canal 2" comment le chroniqueur de "Mutations" parlait de son voyage à Kye Ossi où il tentait de déformer la réalité de ce bourgade que l'on appelle Kye Ossi (ancien village de la Guinée Equatoriale jusqu'en 1974) en inventant des faites que l'on ne peut trouver que dans ses légendes. Par exemple, dans leur volonté de désinformer la population camerounaise à propos de ce qui se passe en Guinée Equatoriale, le chroniqueur de "Mutations" prétendait que les équatoguinéens étaient des xénophobes, qu'ils avaient expulsés exclusivement les camerounais de la Guinée Equatoriale. Pour corriger leurs affabulations, leurs Ambassadeur en Guinée Equatoriale était obligé d'aller à Yaoundé faire une Conférence de presse afin d'expliquer la vérité à la population camerounaise.

Nous voulons expliquer à nos lecteurs ce qui s'était réellement passé. Avant d'expulser les sans papiers de la Guinée Equatoriale, le gouvernement de Malabo convoque toujours les diplomates en poste à Malabo pour les annoncer la date d'arrêt de "Sans Papiers" du pays et c'est cela qui a été fait. Le gouvernement dans sa bonne volonté a même donnée 15 jours aux Sans Papiers de régulariser leurs situations, faute de quoi, ils seront arrêtés et rapatriés et  cela a été suivi à la lettre. Mais "Mutations" au lieu de parler des Sans papiers, parle de l'expulsion exclusive et massive de camerounais. Il convient de souligner que la Guinée Equatoriale ne peut pas absorber des milliers des Sans Papiers qui atterrirent par jour dans son territoire à la recherche d'emploi. Il y a des endroits à Malabo, comme par exemple en face de l'hôtel Bantou, où tous les matins,  des milliers d'ouest africains sont entassés, des véritables Sans Papiers ni toit à la recherche d'emploi. Si rien n'est fait, la Guinée Equatoriale risque d'être débordés de tous les surplus du monde.

En Guinée Equatoriale, il y a de très   nombreux camerounais qui sont de véritables "Sans Papiers", des véritables malfaiteurs sans toit qui dorment au Marché de Semu, dans les Camions à New Bell, sur les ponts, etc  de Malabo et qui n'ont aucune ressource pour vivre. Pourquoi ne pas rentrer chez eux au lieu de devenir un grand bandit dans un pays étranger?  Nous invitons Mutations d'inciter à leurs compatriotes "Sans Papiers" de rentrer au Cameroun la terre de leurs ancêtres au lieu de faire de désinformation

 En Guinée Equatoriale, avant l'arrivée des camerounais (les nigérians habitent en Guinée Equatoriale depuis l'époque coloniale et ils ne sont pas de malfaiteurs, ni grands bandits) on pouvait se promener la nuit à n'importe où sans se craindre d'être attaqué par les bandits, mais aujourd'hui cela est devenu de l'histoire ancienne, avec l'arrivée des Camerounais, marcher la nuit  dans les villes est devenue comme si on était soit à Yaoundé, soit à Douala où l'insécurité est belle et bien installée  et arrivée à de niveaux incalculables. Nous ne voulons pas que notre pays soit la terre  du grand banditisme et des malfaiteurs.

C'est à cause des  différentes tentatives d'assassinats et vols perpétrés par les camerounais que la fermeture  de la frontière entre les deux pays a été décidée unilatéralement par le Gouvernement équatoguinéen dans sa politique de tenter d'assurer la  protection et la sécurité de ses concitoyens contre le grand banditisme ainsi qu'à l'arrivée des malfaiteurs. Actuellement, un pont sur le fleuve Kye est entrain d'être construite entre la Ville d'Ebebiyin et  Meyo Kye (Gabon) afin d'éviter de passer par Kye Ossi pour aller au Gabon (qui était la seule solution) et rencontrer les camerounais qui escroquent les passant. Comment l'intégration sous régionale peut-elle avoir lieu avec ces  escrocs, assassins et malfaiteurs?.

Tous les moyens sont bons pour escroquer  aux équatoguinéens. Voler leurs mallettes dans les hôtels (Hila hôtel), dans les bus central voyages, , Garanti Espress,  etc.  Tous les jours qui passent, les équatoguinéens subissent l'escroquerie des camerounais soit au Cameroun, soit en Guinée Equatoriale. Pour résoudre ce problème, tous les équatoguinéens sont unanimes et ils pensent que pour se débarrasser des malfaiteurs et de malhonnêtes, la Guinée Equatoriale doit se retirer de ce fardeau inutile et qui ne lui rapporte que des ennuis, la fameuse CEMAC.

Voici ci-après ce que la Guinée Equatoriale gagne en restant dans la Cemac. Il s'agit d'une autre façade d'attirer des profits sur le dos de la Guinée Equatoriale.

 
     
 

DJoba Nguema  Boquesa Un habitant   de la Guinée Equatoriale

 
     
 

Procès/Affaire Cbc-Etat Equato-guinéen : la justice accorde plus de 50 milliards Fcfa à la Cbc

 
  (Mutations 06/07/2009)

Le Groupe Commercial Bank a eu gain de cause dans l'affaire qui l'opposait à l'Etat équato-guinéen.

La procédure avait été exceptionnellement longue. Presque trois ans, pour que la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) se prononce enfin sur la querelle opposant le Groupe Commercial Bank à l'Etat équato-guinéen, à propos de l'installation "à problème" d'une filiale à Malabo. Quoique resté "secret" depuis lors, le verdict est en effet tombé à la fin du mois de mai dernier. En ultime ressort, la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'Ohada condamne la Guinée Equatoriale à verser au Groupe pas moins de… 50 milliards Fcfa. Un épilogue, qui intervient dans un contexte assez singulier pour le Groupe Fotso, actionnaire majoritaire de la Commercial Bank, qui a maille à partir, selon certaines informations abondamment relayées par les médias, avec l'organe de régulation qu'est la Commission bancaire d'Afrique centrale (Cobac).

Tout a commencé en 2002, lorsque la Commercial Bank dont le bien connu homme d'affaires Yves Michel Fotso assure la présidence du conseil d'administration, décide d'étendre ses activités dans le pays de Obiang Nguéma. La procédure de création et d'installation de la Commercial Bank Guinée Equatoriale (Cbge) avait ainsi été enclenchée, tant auprès de la Cobac pour l'obtention d'un agrément, qu'auprès de l'Etat équato-guinéen pour les autres formalités. Au début, tout se passe sans heurt. Après avoir pris connaissance du projet, les dirigeants équato-guinéens ont aussitôt transmis le dossier à l'organe de régulation du secteur bancaire en Afrique centrale, à travers leur autorité monétaire. L'avis favorable de la Cobac interviendra courant 2003, au moment où la Guinée Equatoriale, contre toute attente, commence à émettre des réserves à l'installation de Cbge.

La réticence de Malabo va d'ailleurs se muer, quelques temps plus tard, en refus catégorique. Raison avancée : la Guinée Equatoriale ne saurait admettre l'installation dans son territoire de deux banques à capitaux issus du même pays. En effet, avant la décision prise par l'Assemblée générale du Groupe Commercial Bank en 2002 et relative à la conquête du marché bancaire dans ce pays voisin du Cameroun, une autre banque locale, Afriland First Bank, y opérait déjà depuis quelques années aux côtés des concurrentes telles que la Bgfi Bank-Guinée Equatoriale et de la Société Générale des Banques en Guinée Equatoriale, sous l'appellation Ccei Bank Guinée Equatoriale. D'où cette opposition ferme de Malabo, qui repose sur une loi non écrite, et qui s'exprimait en plus après que la Cobac a donné son feu vert à la Cbge. "Une violation des règles et instruments de la politique bancaire de la sous-région", comme l'expliquera en sont temps un haut cadre du Groupe Fotso.

La réaction tardive de la Guinée Equatoriale avait eu des conséquences économiques jugées graves par le groupe bancaire camerounais, étant donné les fonds engagés aussi bien pour les procédures administratives, que pour les investissements entrepris, la mobilisation des équipements et le recrutement des ressources humaines sur place. Un préjudice que le groupe a entrepris de faire réparer dès l'année 2005 auprès des instances judiciaires compétentes en la matière. Au cours des enquêtes, un collège de juges de la Cour commune de Justice et d'arbitrage de l'Ohada, avait ainsi auditionné la partie camerounaise à Douala en décembre 2008. Les mêmes enquêteurs se sont ensuite rendus à Malabo, où ils ont pu entendre certaines autorités équato-guinéennes ayant eu la charge de ce dossier.

Pour tenter une sortie de conflit à l'amiable, certaines sources soutiennent qu'une rencontre entre Yves Michel Fotso et le président Obiang Nguéma avait eu lieu à Malabo, grâce à une tentative de médiation du président de Sao Tomé et Principe. On en apprend notamment que le président équato-guinéen avait proposé à Yves Michel Fotso, au lieu de l'installation de la Cbge à Malabo, plutôt la création d'une compagnie d'assurances ou d'une entreprise de travaux publics, avec la promesse ferme que des contrats plus ou moins juteux leurs seront accordés en guise de compensation. Une alternative qui, selon les mêmes sources, n'avait pas branché Yves Michel Fotso, qui aura alors tenté, en vain, de faire plier le président Obiang Nguéma.

C'est donc cette inflexibilité des deux hommes qui aura permis à la procédure judiciaire d'aller jusqu'à son terme. Et le verdict récemment rendu par la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'Ohada semble avoir été bien reçu au sein du Groupe Fotso, quoique aucune communication officielle n'a été faite sur le sujet jusque-là.

Eugène Dipanda
 
 
 

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C’est le résultat du verdit rendu par la Cour Commune de Justice et d’arbitrage de l’Ohada

 
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(Mutations 06/07/2009)

C’est le résultat du verdit rendu par la Cour Commune de Justice et d’arbitrage de l’Ohada.

Rendue en fin mai dernier, la nouvelle a peu filtré jusqu’ici. Malgré son ampleur, le niveau du procès qui dure depuis un peu plus de trois ans, et, enfin, la qualité des protagonistes et les intérêts en jeu.
Par décision rendue en mai dernier donc, la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de L’Ohada vient de condamner, en dernier ressort, la République de Guinée équatoriale à verser au Groupe Commercial Bank (GCB) un peu plus de 50 milliards de francs Cfa.

L’affaire, qui remonte à 2002, connait ainsi son dénouement dans un contexte où la banque de Yves Michel Fotso rencontre quelques difficultés avec l’organe de régulation. Difficulté qui serait indirectement liée à ce litige d’une part et justifierait, d’autre part, les tentatives de déstabilisation récurrentes de cette banque depuis fin novembre 2008.
A propos de cette affaire, l’on se rappelle qu’à l’époque, le Groupe bancaire de l’homme d’affaires camerounais constitue, en Guinée équatoriale et dans les règles, la Commercial Bank Guinée Equatoriale (CBGE). L’Assemblée générale de la nouvelle société anonyme se tient fin 2002, avec pour objectif principal inscrit dans ses statuts d’exercer dans le secteur de la banque.

Jusque-là, l’Etat équato-guinéen ne montre guère de réserve à cette initiative. Il transmet d’ailleurs, à travers son Autorité monétaire, et conformément à la réglementation en vigueur, le dossier à la Cobac. Commission bancaire de l’Afrique centrale qui, à son tour donne son avis conforme et favorable en janvier 2003, constatent les juges de la Cour d’arbitrage.

Cet avis, l’Etat équato-guinéen refusera de suivre, contre toute attente, violant ainsi règles et instruments de la politique bancaire de la sous-région.
La décision de la Cour arbitrale, rendue en dernier ressort et donc non susceptible de recours, reconnait ainsi le Groupe de Yves Michel Fotso dans ses droits et condamne l’Etat de Guinée équatoriale à lui payer les préjudices subis.

T.G.G.

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La Guinée équatoriale condamnée à payer 50 milliards de FCFA à une banque camerounaise

 
  (Centrafrique-Presse 06/07/2009)

La Cour de communauté de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) vient de condamner la République de la Guinée équatoriale à payer plus de 50 milliards de francs CFA à la Commercial bank de la Guinée équatoriale, (CBGE), a appris APA dimanche de source proche de la direction générale de cette entreprise.

Après avoir examiné la position des deux parties, et en application des dispositions en vigueur, notamment l’article 25 de ladite loi, le tribunal arbitral, a « constaté une faute contractuelle de la république de la Guinée équatoriale ».

Une situation qui a « causé des préjudices à la CBGE et que ces préjudices méritent réparation », ont indiqué les conseils de la Commercial bank.

« En conséquence, le Tribunal arbitral condamne la République de la Guinée équatoriale à verser à la Commercial bank, la somme de 50 milliards de francs CFA, «au titre de réparation du préjudice matériel ».

Dans son verdict, le tribunal a tenu compte des frais engagés par la Commercial bank pour s’installer en Guinée équatoriale afin d’y mener des activités conformément aux lois et règlements de ce pays et en conformité avec les dispositions en vigueur de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).

La CBGE est une succursale de la Capital financial holding (CFH) qui compte entre autres, la Commercial bank of Cameroon (CCB), et dont l’homme d’affaires Yves-Michel Fotso en est le président du conseil d’administration.

L’affaire remonte à 2002 lorsque la Commercial bank sollicite une autorisation auprès des autorités équato-guinéennes pour l’ouverture d’une structure bancaire dans ce pays.

Une demande qui sera acceptée, puisque conformément aux dispositions en la matière, le dossier de la CBGE sera transmis à l’autorité de régulation, donc compétente en la matière.

Après examen, la COBAC donnera son accord pour l’ouverture d’une agence de la Commercial bank en Guinée équatoriale.

Mais contre toute attente, rapporte la partie civile, les autorités équato-guinéennes vont se rétracter, arguant « qu’il ne pourrait donner l’agrément à deux banques camerounaises » puisque Afriland first bank, y était déjà installée.

Au terme d’une procédure qui aura duré sept ans, l’institution bancaire vient d’être remise dans ses droits avec la décision du Tribunal arbitral qui prend effet dès sa publication.

 
 
 

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